Titre original :

Échange médecin patient autour de l’acupuncture en médecine générale : étude qualitative auprès de médecins des Hauts de France.

Mots-clés en français :
  • Acupuncture
  • médecine générale
  • communication médecin-patient
  • dialogue

  • Acupuncture
  • Relations médecin-patient
  • Médecins généralistes
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Thérapie par acupuncture
  • Relations médecin-patient
  • Information en santé des consommateurs
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2019LILUM325
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 26/09/2019

Résumé en langue originale

Le recours à l’acupuncture est fréquent, que ce soit auprès de médecin ou de praticien acupuncteur non médecin. Or, ce recours est souvent méconnu du médecin généraliste, qui est pourtant défini comme le premier et principal interlocuteur dans la relation de soin. L’objectif de notre travail était de savoir ce que les médecins généralistes transmettaient à leurs patients à propos de l’acupuncture. Matériel et méthode : Nous avons mené une étude qualitative par théorisation ancrée, auprès de médecins généralistes de la région des Hauts de France. Afin d’arriver à une suffisance des données, dix entretiens ont été réalisés. Leur analyse a été triangulée. Résultats : Les médecins avaient peu de connaissance concernant l’acupuncture. Ils ne connaissaient pas le fonctionnement, et étaient hésitants sur les indications éventuelles. Leurs avis étaient variés. Ils étaient neutres, arguant d’un manque de connaissance pour se positionner. D’autres étaient favorables à l’acupuncture, au titre de la pluralité des médecines, si elle restait complémentaire, cela pouvait être une solution thérapeutique supplémentaire. Ils reprochaient à l’acupuncture son manque de preuve scientifique. Il y avait peu de dialogue entre médecins et patients à propos de l’acupuncture. Les patients demandaient son avis au médecin généraliste, sans le questionner de façon plus précise. Les médecins s’accordaient pour dire qu’ils ne s’opposaient pas à un recours à l’acupuncture. Certains le proposaient spontanément. Ils modéraient toutefois les attentes du patient en termes de bénéfices attendus. Ils émettaient des recommandations de bon sens concernant le choix du praticien, et l’hygiène. Ils avaient alors un rôle de conseil, et respectait la décision du patient. Ils émettaient une réserve si l’indication leur paraissait inappropriée. La communication avec le praticien acupuncteur se faisait si une relation interpersonnelle existait auparavant. Conclusion : Les médecins généralistes restent positifs dans leur discours au patient concernant l’acupuncture, malgré des avis divergents. Parler de cette alternative en consultation permettait de mieux connaître le patient et de renforcer l’alliance thérapeutique.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Delberghe, Dany

AUTEUR

  • Jacquin, Marjorie
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