Titre original :

Evaluation de l’adéquation de l’antibiothérapie administrée chez les patients en sepsis et en choc septique aux urgences du centre hospitalier de Calais.

Mots-clés en français :
  • Antibiothérapie
  • sepsis
  • choc septique
  • urgences

  • Sepsis
  • Hôpitaux -- Services des urgences
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Choc septique
  • Antibiothérapie
  • Sepsie
  • Service hospitalier d'urgences
  • Antibactériens
  • Choc septique
  • Évaluation des pratiques médicales par des pairs
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2019LILUM322
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 25/09/2019

Résumé en langue originale

Les infections sévères généralisées, que sont les sepsis et chocs septiques, sont une pathologie fréquente et grave. Leur prise en charge repose sur l’association d’un traitement symptomatique pour lutter contre les dysfonctions d’organes occasionnées, et d’un traitement étiologique tel qu’une antibiothérapie en urgence, pour lutter contre les agents infectieux responsables de l’infection. L’objectif principal de cette étude était d’évaluer l’adéquation de l’antibiothérapie administrée chez les patients en sepsis et en choc septique aux urgences de Calais. Méthode : Notre étude était rétrospective, observationnelle, et descriptive, sous la forme d’une évaluation des pratiques professionnelles (EPP). Ont été inclus tous les patients de plus de 18 ans, en sepsis, admis aux urgences du centre hospitalier de Calais entre le 1er juillet 2015 et le 30 juin 2018, et y ayant reçu une antibiothérapie. Le critère d’évaluation principal concernait les caractéristiques d’une antibiothérapie jugée adéquate, respectant pour cela 4 critères (délai d’administration < 3 heures, posologie maximale, bi-antibiothérapie, molécules adaptées au point d’appel infectieux suspecté et au terrain). Résultats : Nous avons analysé 393 sepsis. 59 patients (15,0%) ont reçu une antibiothérapie jugée adéquate. Le délai a été respecté pour 178 patients (45,5%), la bi-antibiothérapie pour 248 patients (63,1%), la posologie pour 153 patients (39,0%) et les molécules adaptées pour 142 patients (36,1%). L’antibiotique administré aux urgences était efficace sur les germes retrouvés a posteriori dans 84,4% des cas. La mortalité globale de notre population était de 30,0%. Chaque point ajouté au score SOFA (Sepsis-related Organ Failure Assessment) augmentait le risque de décès à J28 de 24% (HR : 1.244, IC 95% : 1.173 – 1.319, p<0,001). Le taux de survie à J28 dans le groupe de patients ayant reçu une antibiothérapie adéquate était de 81,0%, contre 68,7% pour les autres. Les patients ayant reçu une antibiothérapie adaptée avaient un score SOFA (p=0,036) et un score quickSOFA (p<0,001) plus élevé, un plus grand volume de remplissage vasculaire administré (p=0,010) et dans des délais plus brefs (p<0,001), un avis demandé auprès des réanimateurs (p=0,010) et une orientation vers un service de médecine intensive (p=0,014) plus fréquents. Conclusion : L’antibiothérapie est un aspect de la prise en charge du sepsis sur lequel des progrès restent à faire. Dans ce cadre plusieurs pistes d’amélioration sont à envisager.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Battist, Frédéric

AUTEUR

  • Gauthier, Alice
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