Titre original :

Les effets de la corticothérapie inhalée dans les exacerbations de bronchopneumopathie chronique obstructive : revue de littérature.

Mots-clés en français :
  • Corticothérapie
  • corticoïdes
  • glucocorticoïdes
  • inhalés
  • nébulisés
  • budésonide
  • BPCO
  • bronchopneumopathie chronique obstructive
  • exacerbations de BPCO
  • EABPCO

  • Bronchopneumopathies obstructives
  • Corticothérapie
  • Inhalothérapie
  • Bronchopneumopathies obstructives
  • Budésonide
  • Glucocorticoïdes
  • Littérature de revue comme sujet
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2019LILUM328
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 26/09/2019

Résumé en langue originale

La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est une maladie inflammatoire chronique d’origine respiratoire. Son histoire naturelle est émaillée d’exacerbations (EABPCO), qui sont responsables d’un déclin de la fonction pulmonaire, de la qualité de vie et d’une augmentation de la mortalité. La corticothérapie systémique (CS) est une pierre angulaire du traitement. Ses effets indésirables, systémiques pourraient lui voir préférer une corticothérapie inhalée (CSI). Le but de cette revue est donc d’évaluer l’efficacité de la corticothérapie inhalée (CSI), et de la comparer à celle de la corticothérapie systémique (CS) dans les EABPCO. Méthodes : Les recherches sont effectuées dans Pubmed, Cochrane, et Web of Science, jusqu’en juin 2019. Les études randomisées comparant la CSI à la CS et/ou au placebo, dans le traitement des EABPCO sont incluses. La prise en charge est hospitalière ou ambulatoire. Résultats : 7 304 articles sont trouvés dans les bases de données, 11 études sont incluses dans notre revue. Le budésonide à fortes doses est comparé à une CS et/ou à un placebo. L’âge moyen est de 66.09 ans, 62% des participants sont des hommes. Les co-interventions sont l’oxygénothérapie, l’antibiothérapie, et les bronchodilatateurs. Le risque de biais est élevé dans la plupart des études.8 études montrent une augmentation du VEMS, sans différence significative entre la CSI et la CS. L’augmentation est significativement supérieure au placebo. 5 études montrent une amélioration de l’hypoxémie, sans différence significative entre les traitements actifs, et significativement plus importante que dans le placebo. L’inflammation diminue après CSI et CS, par rapport au placebo, sans différence significative entre les traitements actifs. La qualité de vie suit la même tendance, et est significativement meilleure après traitement actif. Les durées d’hospitalisation sont comparables entre les groupes, CSI, CS et placebo. La survenue d’effets indésirables est comparables quel que soit le groupe CSI, CS, placebo. Les hyperglycémies et la diminution de la cortisolémie sont significativement plus importantes, après traitement par CS. Conclusion : Dans notre revue, l’efficacité de la CSI semble comparable à celle de la CS et suggère que la CSI pourrait être une alternative à la CS, dans le traitement des EABPCO.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Lemyze, Malcom

AUTEUR

  • Etienne, Brice
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