Titre original :

Caractéristiques ethnologiques des femmes non à jour de leur dépistage du cancer du col utérin, dépistées par auto prélèvement et test HPV

Mots-clés en français :
  • CCU
  • dépistage
  • autoprélèvement HPV
  • médecine générale
  • ethnographie (déterminant de santé)

  • Col de l'utérus
  • Frottis vaginaux
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Papillomavirus humains
  • Tumeurs du col de l'utérus
  • Frottis vaginaux
  • Attitude envers la santé
  • Infections à papillomavirus
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2019LILUM069
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 17/04/2019

Résumé en langue originale

Contexte : L’étude PaCUDAHL-Gé en cours a pour objectif d’évaluer la supériorité d’un dispositif d’auto prélèvement vaginal pour la recherche du papillomavirus humain (HPV) par rapport au frottis cervical pour les femmes non à jour dans leur dépistage du cancer du col de l’utérus (CCU). L’objectif de cette étude ancillaire était d’explorer les représentations autour de cet auto prélèvement afin de concevoir un guide d’entretien pour des études phénoménologique et ethnologique de ce dépistage. Méthode : Les patientes incluses sur les registres de l’étude PaCUDAHL-Gé et ayant réalisé un auto prélèvement HPV ont été recrutées par téléphone, après contact auprès de leur médecin traitant, selon un recrutement raisonné. Les entretiens ont été réalisés en face à face dans le lieu choisi par les participantes, avec l’aide d’un guide d’entretien, enregistrés, puis retranscrits verbatim. L’analyse inspirée de la théorisation ancrée a été réalisée à l’aide du logiciel Nvivo 12® QRS. Résultats : Au total, 5 participantes ont été recrutées (9 refus). La moyenne d’âge était de 36,4 ans. Le niveau scolaire était majoritairement le baccalauréat professionnel. La majorité des femmes percevaient de faibles revenus. La saturation des données n’a pas été atteinte compte tenu des difficultés de recrutement. Malgré tout, l’analyse des transcriptions a permis de mettre en évidence des facteurs influençant le choix des modalités de dépistage du CCU par les femmes : l’influence de la culture familiale, la pudeur dans la relation avec le médecin généraliste, la difficulté d’accès à un gynécologue, la confiance envers le dispositif et ses propres capacités, la crainte du caractère douloureux, et la crainte d’être malade. Dans l’analyse du langage non verbal, il semble exister un vrai tabou du mot « vagin ». Par extension, il semble que la manoeuvre vaginale que représente l’auto prélèvement soit également tabou, vis-à-vis du conjoint. Conclusion : L’importance des croyances et des représentations révélées par ces premiers entretiens nous ont permis d’adapter les guides d’entretien qui seront utilisés pour approfondir les analyses phénoménologiques et ethnologique de l’auto prélèvement HPV pour le dépistage du CCU.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Favre, Jonathan

AUTEUR

  • Biava, Camille
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