Titre original :

Caractéristiques des patients traités par antiépileptiques à posologie inférieure à celle du RCP dans l’épilepsie partielle : une étude rétrospective au CHU de Lille

Mots-clés en français :
  • antiépileptiques
  • lévétiracétam
  • lamotrigine
  • lacosamide
  • faible posologie
  • RCP
  • pharmacie clinique

  • Épileptiques
  • Épilepsie partielle
  • Épilepsie
  • Suivi de cohortes de malades
  • Épilepsie
  • Anticonvulsivants‎
  • Langue : Français
  • Discipline : Pharmacie hospitalière
  • Identifiant : 2019LILUE137
  • Type de thèse : Doctorat de pharmacie
  • Date de soutenance : 21/06/2019

Résumé en langue originale

La prise en charge de l’épilepsie est complexe. Les molécules antiépileptiques sont nombreuses et les critères de choix à prendre en compte importants. De plus, la lutte contre l’iatrogénie passe par une prescription à dose minimale efficace individualisée au patient. Des recommandations de doses sont présentes dans les RCP et doivent normalement être suivies pour assurer un bon usage du médicament. Cependant, en pratique, il est parfois possible de retrouver une posologie inférieure à celle recommandée, d’où la réalisation de cette étude effectuée rétrospectivement sur un an dans les services de neurologies, soins de suite et de gériatries du CHU de Lille. Les objectifs étaient de décrire la population traitée par de faibles posologies de lévétiracétam, de lamotrigine et/ou de lacosamide et de les comparer aux patients traités par des posologies conformes aux RCP. Cent dix-huit patients ont été inclus dont 28 patients traités par des posologies inférieures aux RCP. Les « faibles » posologies retrouvées étaient toujours de 50mg pour la lamotrigine, de 500mg pour le lévétiracétam, et de 100mg pour le lacosamide. Les facteurs retrouvés associés à de faibles posologies étaient l’âge, la présence de comorbidités neurologiques, une atteinte de la fonction rénale, l’existence d’un syndrome confusionnel dans l’année précédant l’inclusion du traitement et le fait d’être dans les premières lignes de traitement. Les justifications de l’utilisation de faibles posologies étaient présentes dans 12 dossiers sur 28. Dans 35% des cas, elles avaient été motivées par la survenue d’effets indésirables à posologies plus importantes et principalement chez les patients traités par le lévétiracétam. Bien que l’utilisation de posologies inférieures à l’AMM ne soit pas recommandée en théorie et qu’elle soit très peu documentée dans la littérature, elle pourrait être justifiée dans certaines situations. Cet état des lieux est une première étape. Il pourrait servir de base pour la réalisation d’autres études dans le but d’optimiser la prise en charge médicamenteuse de l’épilepsie.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Moreau, Fanny

AUTEUR

  • Foulon, Valentine
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