Titre original :

Place du Rituximab dans la stratégie thérapeutique des patients pris en charge pour une sclérose en plaques : une étude de cohorte rétrospective multicentrique du Nord-Pas-De-Calais.

Mots-clés en français :
  • Sclérose en plaques
  • SEP
  • rituximab
  • anti-CD20
  • IRM

  • Sclérose en plaques
  • Rituximab
  • Médicaments -- Usage
  • Suivi de cohortes de malades
  • Sclérose en plaques
  • Rituximab
  • Études de cohortes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Neurologie
  • Identifiant : 2019LILUM310
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 23/09/2019

Résumé en langue originale

L’effet du Rituximab (traitement anti-CD20), dans la sclérose en plaques (SEP), a été la meilleure preuve de l’implication des lymphocytes dans cette maladie. Or, c’est l’Ocrelizumab et non le Rituximab qui a obtenu une autorisation de mise sur le marché (AMM) dans la SEP en raison d’études de phase III concluantes. L’objectif de ce travail est de décrire l’utilisation du Rituximab dans la SEP au sein des centres hospitaliers du Nord-Pas-De-Calais (NPDC) et plus particulièrement dans la forme récurrente rémittente (SEP-RR). Nous avons souhaité comprendre l’utilisation anticipatoire de ce traitement hors AMM, avant les autorisations pour l’Ocrelizumab. Méthode : Il s’agit d’une étude observationnelle de cohorte rétrospective, multicentrique, régionale Française. Nous analysons les patients suivis pour une SEP initiant le Rituximab entre Janvier 2015 et Mars 2019. Résultats : 125 patients étaient analysés : 72 SEP-RR, 24 de forme secondairement progressive (SEP-SP) et 29 de forme progressive primaire (SEP-PP). Respectivement pour les SEP-RR, SEP-SP et SEP-PP : les âges médians étaient de 36,5 ans, 51,5 ans et 54 ans et les EDSS médians de 3.5, 6.5 et 6. La majorité des patients SEP-RR (70,8%) et progressifs (71,7%) présentaient une forme active clinique et/ou radiologique à la mise en route du Rituximab. Trente patients SEP-RR (41,7%) avaient au moins une alternative indiquée et disponible dans l’arsenal thérapeutique après la prise en compte des contre-indications, allergies, échappements antérieurs et de la sérologie JC. Le contrôle de la maladie sous Rituximab avait tendance à se rapprocher de ce qui est attendu sous Natalizumab. Selon la définition de progression, nous observions une stabilité à 1 an pour 91,7% à 94,4% des patients SEP-RR. Conclusion : Nous avons observé une libération de l’utilisation du Rituximab hors AMM dans le NPDC depuis 2015 en raison des données de la littérature relatives aux anti-CD20 dans la SEP. Cette utilisation s’est faite alors que certaines alternatives validées étaient parfois disponibles. Le Rituximab constituait alors une bonne option au vu des données d’évolution semblant se rapprocher de celles sous Natalizumab. Cependant l’arrivée de l’Ocrelizumab amène à réfléchir quant aux raisons médico-scientifiques mais aussi économiques qui régissent nos prescriptions.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Zephir, Hélène

AUTEUR

  • Zedet, Mickaël
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