Titre original :

Exploration des comas aigus inauguraux et des défauts de réveil en imagerie : place de l’IRM en urgence et évaluation des pratiques professionnelles.

Mots-clés en français :
  • Coma
  • stratégie diagnostique
  • IRM
  • scanner

  • Coma
  • Hôpitaux -- Services des urgences
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Coma
  • Imagerie par résonance magnétique
  • Services des urgences médicales
  • Évaluation des pratiques médicales par des pairs
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Radiodiagnostic et imagerie médicale
  • Identifiant : 2019LILUM316
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 23/09/2019

Résumé en langue originale

La prise en charge des comas aigus inauguraux (CAI) constitue une urgence médico-chirurgicale. Le service des urgences du CHRU de Lille possède depuis 2009 une IRM dédiée aux urgences, accessible 24 heures sur 24. L’objectif principal de cette étude est d’analyser la séquence des examens d’imagerie (TDM et/ou IRM) dans la prise en charge des CAI aux urgences. L’objectif secondaire est d’analyser la séquence de ces examens d'imagerie dans les défauts de réveil après arrêt de la sédation. Matériel et Méthode : Il s'agit d'une étude rétrospective monocentrique d’évaluation des pratiques professionnelles : entre décembre 2016 et mars 2017, tous les patients consultant aux urgences du CHU de Lille pour un CAI (score de Glasgow ≤ 7) et ayant bénéficié d’un scanner et/ou d'une IRM cérébrale ont été inclus. Plusieurs critères cliniques dont l’heure d’arrivée dans la structure hospitalière, les circonstances cliniques et la présence de signes de focalisation ont été recueillis, ainsi que plusieurs critères d'imagerie dont l’examen réalisé en première intention (TDM ou IRM) et le protocole d'acquisition des images. Résultats : 56 patients ont été inclus. Le scanner cérébral a été l’examen de première intention dans 54 des 56 cas. Le délai médian entre l’arrivée dans la structure hospitalière et la réalisation du scanner était de 42 minutes. L’acquisition cérébrale sans injection ne retrouvait pas d’anomalie expliquant le coma chez 24 patients sur 54. Chez ces 24 patients, seuls 4 ont eu un angioscanner complémentaire pour rechercher une occlusion vasculaire, notamment du tronc basilaire. L’IRM cérébrale a été réalisée en première intention dans 2 cas sur 56 et en deuxième intention après un scanner dans 7 cas sur 54. Conclusion : Dans notre étude, malgré la présence d’une IRM dédiée, le scanner reste l’examen d’imagerie de première intention dans la prise en charge des CAI, du fait de sa disponibilité, de sa rapidité d’exécution et de sa bonne sensibilité et spécificité pour orienter les urgences neurochirurgicales. Trop peu de patients ont bénéficié d’une IRM cérébrale en première intention pour nous permettre de nous prononcer sur la pertinence de celle-ci avant le scanner.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Soto Ares, Gustavo

AUTEUR

  • Brochet, Julien
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