Titre original :

Rupture prématurée des membranes : la prise en charge à domicile est-elle associée à un allongement de la période de latence ?

Mots-clés en français :
  • Rupture prématurée des membranes
  • hospitalisation à domicile
  • période de latence
  • complication obstétricale
  • complication néonatale

  • Grossesse -- Complications
  • Rupture prématurée des membranes
  • Hospitalisation à domicile
  • Latence, Période de
  • Complications de la grossesse
  • Rupture prématurée des membranes foetales
  • Hospitalisation à domicile
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
  • Identifiant : 2019LILUM294
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 19/09/2019

Résumé en langue originale

Contexte : La rupture prématurée des membranes (RPM) est une complication fréquente associée à une augmentation de la morbidité et de la mortalité maternelle et néonatale. La prise en charge conventionnelle est l'hospitalisation jusqu'au déclenchement du travail. L'hospitalisation à domicile est une alternative dans certains cas. En revanche la sûreté de cette prise en charge n'a pas été clairement établie. L'objectif de cette étude est de comparer la période de latence entre les patientes prises en charge à l'hôpital et celles à domicile. Matériels et Méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective monocentrique de type avant/après, qui s'est déroulée à Lille de 2002 à 2015. Les patients éligibles étaient les patientes présentant une RPM entre 24 et 35SA et remplissant les critères d'inclusion pour l'HAD. Le critère de jugement principal était la longueur de la période de latence (délai entre la RPM et l'accouchement). Les critères de jugement secondaires étaient la morbidité et la mortalité maternelle et périnatale. Résultats : Parmi les 395 patientes incluses après rupture prématurée des membranes, 191 ont été prises en charge à domicile et 204 à l'hôpital. Dans le groupe HAD, la période de latence était plus longue que dans le groupe hôpital (39 (IQR, 20 to 66) versus 21 (IQR, 13 to 42) jours ; p<0.001). Des chorioamniotites cliniques ont été observées dans 30 cas (15.7%) dans le groupe HAD contre 49 (24.0%) dans le groupe hôpital (p = 0.039). Concernant les complications néonatales, il y avait moins de transfert néonatal (49.2% versus 77.2%, p<0.001), moins de syndrome de détresse respiratoire (29.4% versus 47.5% ; p<0,001), moins de sepsis néonatal (13.9% versus 22.1% ; p = 0.037), moins de bronchodysplasie (2.7% versus 9.8% ; p=0.004) et moins d'hypertension artérielle pulmonaire (4.8% versus 10.3% ; p=0.040) dans le groupe HAD que dans le groupe hospitalisation. Conclusion : L'HAD semble être une alternative envisageable comparée à l'hospitalisation conventionnelle chez des patientes sélectionnées avec une RPM. Toutefois, une étude randomisée est nécessaire pour confirmer ces résultats.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Garabedian, Charles

AUTEUR

  • Guckert, Marion
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