Titre original :

Etude exploratoire de la fonction de l’animal de compagnie en population clinique adolescente : perspective attachementiste

Mots-clés en français :
  • Théorie de l’attachement
  • animal de compagnie
  • adolescents
  • thérapie assistée par l’animal

  • Zoothérapie
  • Animaux familiers
  • Relations homme-animal
  • Attachement
  • Thérapie assistée par l'animal
  • Animaux de compagnie
  • Liens hommes-animaux de compagnie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Psychiatrie
  • Identifiant : 2019LILUM295
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 19/09/2019

Résumé en langue originale

Contexte : La thérapie assistée par l’animal (TAA) connait un engouement important ces dernières années et montre des résultats prometteurs. Cependant, les éléments médiant sa potentielle efficacité sont encore peu explorés. Nous avons émis l’hypothèse que l’efficacité de la TAA pourrait être liée à l’attachement. L’objectif de ce travail était alors de déterminer si l’orientation d’attachement à l’animal de compagnie est liée à l’orientation d’attachement aux figures d’attachement « humaines » chez une population clinique d’adolescents. Méthode : Notre étude prospective incluait des jeunes de moins de 18 ans inclus, ayant un animal de compagnie, suivis en pédopsychiatrie et rencontrés lors de notre activité clinique entre janvier 2018 et octobre 2018. Le critère d’exclusion était le refus de participer. Pour chaque participant, étaient recueillis les scores des questionnaires évaluant les orientations de l’attachement à leur animal (PAQ : Pet Attachement Scale Questionnaire) et aux figures d’attachement humaines (ECR-R-GSF : Experience Close Relationship-Revised-General Short Form). Les associations entre les scores d’anxiété et d’évitement du PAQ et de l’ECR-R-GSF ont été analysées par un test de corrélation de Pearson (scores sous forme continue) et par un test de Khi-2 (scores sous forme catégorielle). Résultats : Les sujets analysés étaient 33 adolescents âgés de 12 à 18 ans. Sous forme continue, les dimensions anxieuses du PAQ et de l’ECR-R-GSF étaient corrélées significativement et positivement (ρ=0.56, IC95% [0.27-0.76], p<0.001). Les autres associations entre les scores anxiété et évitement du PAQ et de l’ECR-R-GSF n’étaient pas significatives. Sous forme catégorielle, les catégories du PAQ et de l’ECR-R-GSF étaient significativement associées (p=0.01) : les sujets étaient plus souvent classés « sécure » dans leur attachement à leur animal (57.6%) que dans celui à leurs figures d’attachement humaines (27.3%). De plus, aucun sujet de notre étude n’avait de score élevé sur la dimension évitante de l’attachement à son animal. Conclusion : Les orientations d’attachement à l’animal de compagnie et aux humains présentent des similitudes en termes de représentations, particulièrement sur les dimensions anxieuses. Par contre, l’attachement à l’animal de compagnie semble plus souvent sécure et très peu évitant dans notre étude. Cette particularité plaide pour l’utilisation de la TAA dans une perspective attachementiste.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Medjkane, François

AUTEUR

  • Desobry, Olivia
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