Titre original :

Comparaison d’une population de patients allergiques à l’arachide et à la noisette pris en charge en soins courants dans le service d’allergologie de l’hôpital Saint Vincent de Paul à Lille de 2012 à 2017

Mots-clés en français :
  • Allergies alimentaires
  • allergie à l’arachide
  • allergie à la noisette
  • allergologie-pédiatrique
  • induction de tolérance orale

  • Allergie alimentaire -- Chez l'enfant
  • Arachides
  • Noisettes
  • Induction de tolérance orale
  • Hypersensibilité alimentaire
  • Hypersensibilité alimentaire
  • Arachis
  • Corylus
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2019LILUM301
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 20/09/2019

Résumé en langue originale

Contexte : Les allergies alimentaires (AA) à l’arachide et la noisette voient leur prévalence augmenter. Malgré l’existence de nombreuses études épidémiologiques descriptives sur l’une et l’autre, aucune n’a réalisé de comparaison entre elles. L’objectif est de comparer les caractéristiques socio-démographiques et clinico-biologiques entre ces deux populations dans un contexte d’immunothérapie orale (ITO) en allergologie-pédiatrique. Méthode : Etude observationnelle comparative rétrospective monocentrique sur deux cents enfants mineurs allergiques, dont cent à l’arachide et cent à la noisette, suivis tous les six mois pour une ITO à l’un ou l’autre de ces deux allergènes. Résultats : L’âge est de 6.6 +/- 3.9 ans et 126 (63%) sont des garçons. Dans le groupe arachide par rapport noisette, 16% atteignent le seuil de tolérance en 6 mois contre 70% (p<0.0001), 71% sont asthmatiques avec contre 56% (p=0.04), 50.5% ont une rhinite allergique (RA) contre 31% (p=0.0079), 52% ont une co-sensibilité à la noix de cajou contre 31% (p=0.0041), 45% à la pistache contre 24% (p=0.0029), 45% aux autres FAC contre 22% (p=0.00098), 38% ont une réaction de grade 2 au test de provocation oral (TPO) initial contre 22%, 3% pour le grade 3 contre 1%, mais 59% de grade 1 contre 77% (p=0.017), les dose réactogènes (DR) sont plus basses au TPO initial avec 690.3 +/- 787.9 mg contre 1354.6 +/- 1325.0 mg (p<0.0001), à 6 mois avec 1813 +/- 2504.4 mg contre 5666 +/- 4719.2 mg (p<0.0001) et final avec 6632 +/- 4919 mg contre 8176 +/- 4919.4 mg (p=0.00029), la durée totale du protocole d’ITO est supérieure avec 30.1 +/- 17.8 mois contre 11 +/- 7.1 mois (p<0.0001), le prick test final (PTF) est plus grand avec 6.9 +/- 3.7 mm contre 5 +/- 5 mm (p<0.0001), l’IgE arachide est plus élevée avec 43.5 +/- 40.7 kUA/l contre 17.2 +/- 25.9 kUA/l pour l’IgE noisette (p<0.0001). Conclusion : Selon notre étude, on retrouve dans le groupe arachide moins de patients qui atteignent le seuil de tolérance à 6 mois d’ITO, plus d’asthme, de RA, de co-sensibilités à la noix de cajou, pistache, aux autres FAC, de réactions de grade 2 et 3 au TPO initial, un PTF plus grand, des DR au TPO initial, à 6 mois et final plus basses, des IgE plus élevées et une durée de protocole plus longue par rapport au groupe noisette.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Delebarre-Sauvage, Christine

AUTEUR

  • Tierny, Alix
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