Titre original :

Balance bénéfice/risque à 2 ans de la corticothérapie post natale chez les enfants nés entre 24 et 29 semaines d’aménorrhée ayant un risque élevé de dysplasie broncho-pulmonaire : cohorte EPICE

Mots-clés en français :
  • corticothérapie post-natale
  • neuro-développement
  • prématurité
  • dysplasie bronchopulmonaire
  • cohorte EPICE

  • Corticothérapie
  • Dysplasie bronchopulmonaire
  • Prématurés -- Maladies
  • Hormones corticosurrénaliennes
  • Dysplasie bronchopulmonaire
  • Prématuré
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pédiatrie
  • Identifiant : 2019LILUM307
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 20/09/2019

Résumé en langue originale

Contexte : Certains auteurs ont suggéré que la balance bénéfice/risque de la corticothérapie post natale (CPN) pourrait être favorable chez les enfants avec un risque élevé de dysplasie bronchopulmonaire (DBP). Notre objectif était de comparer le développement neurologique moteur et cognitif à deux ans d’âge corrigé des patients traités par CPN avec les patients non traités, en particulier chez les patients à haut risque. Matériel et Méthode : Les patients inclus faisaient partie de la cohorte européenne EPICE et étaient nés entre 24 et 29 semaines d’aménorrhée (SA). Nous avons élaboré un outil de classification selon le risque de DBP à 14 jours de vie à l’aide d’un modèle de régression logistique avec effet aléatoire correspondant à l’effet centre. La capacité discriminante et la bonne calibration de notre modèle étaient évaluées. Nous avons comparé le développement neurologique moteur et cognitif à deux ans d’âge corrigé des patients traités par CPN ou non au sein des trois terciles de risque après pondération sur un score de propension. Le développement cognitif était évalué grâce à des auto questionnaires renseignés par les parents à 24 mois d’âge corrigé : le PARCA non verbal et l’ASQ pour les régions françaises. Résultats : Un total de 3662 patients nés entre 24+0 et 29+6SA et vivants à 14 jours de vie, date d’évaluation du risque de DBP, étaient inclus dans notre travail. Parmi eux, 25% développaient une DBP. Notre modèle présentait une bonne capacité discriminante avec une AUC= 0.82 et une bonne calibration pour l’évolution vers la DBP. Après pondération inverse sur le score de propension, les patients traités par CPN présentaient plus d’anomalies de la motricité globale à deux ans d’âge corrigé (OR=1.77, IC95% [1.13 ; 2.77], p= 0.013). Cette différence était significative dans le groupe à haut risque de DBP (OR=1.89, IC95% [1.07 ;3.33], p= 0 .028). Nous n’observions pas de différence de développement cognitif chez les patients traités par CPN par rapport aux non traités. Conclusion : Nos résultats vont à l’encontre de l’hypothèse d’une balance bénéfice/risque positive de la CPN dans le groupe à risque plus élevé de DBP.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Truffert, Patrick

AUTEUR

  • Zayat, Noura
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