Titre original :

Evolution du vécu émotionnel des étudiants de 2ème et 3ème année de l’internat à Lille

Mots-clés en français :
  • Émotions
  • étudiants en médecine
  • intelligence émotionnelle
  • empathie

  • Émotions
  • Internes (médecine)
  • Résidents (médecine)
  • Relations personnel médical-patient
  • Émotions
  • Étudiant médecine
  • Internat et résidence
  • Relations entre professionnels de santé et patients
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2019LILUM283
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 17/09/2019

Résumé en langue originale

Contexte : L’environnement dans lequel évolue l’étudiant en médecine est soumis en permanence aux émotions. Leurs expressions garantissent le maintien de notre humanité. Pourtant, cet environnement est source d’un profond mal-être chez les étudiants en médecine. Malgré l’accent mis sur l’importance de l’empathie dans la relation de soin, la répression des émotions reste bien ancrée. L’objectif était de comprendre la place et l’évolution du vécu émotionnel dans la relation de soin. Méthode : Une étude qualitative a été réalisée par entretiens individuels compréhensifs auprès de onze étudiants en médecine de deuxième et troisième année de l’internat à Lille. L’analyse triangulée des données, inspirée de la théorisation ancrée, a été réalisée à l’aide du logiciel QSR Nvivo 11®. Résultats : L’évolution du vécu émotionnel était dépendant des stratégies d’ajustement mises en jeu. L’attachement initial, le contact avec le mort et l’annonce d’une maladie grave étaient propices à l’envahissement émotionnel mais poussaient l’informant à s’interroger sur la place des émotions dans la relation de soin. L’acquisition de l’intelligence émotionnelle était nécessaire à l’humanisation de la relation. A l’inverse lorsque l’informant n’était pas préparé à l’accueil des émotions, il s’exposait au surinvestissement émotionnel poussant à la répression des émotions. L’accompagnement des informants renforçait leur confiance en eux et participait à leur autonomisation. Progressivement l’intelligence émotionnelle, l’intégration dans l’équipe soignante, l’autonomisation et l’accompagnement par les encadrants favorisaient la prise de confiance des informants, utile à leur bien-être. Conclusion : Le vécu émotionnel est en perpétuel remaniement au cours des stages. Cependant peu d’enseignements sont consacrés à l’accompagnement des étudiants dans l’acquisition de l’intelligence émotionnelle. Développer des groupes de réflexion autour de la relation médecin-patient, nommer et expliquer le curriculum caché, enseigner l’intelligence émotionnelle aux étudiants et encadrants, élaborer des enseignements dirigés comportant des jeux de rôle et généraliser la mise en place d’un tutorat et d’un portfolio intégrant l’utilisation de RSCA, pourrait être utile dans l’accompagnement des étudiants.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Cunin, Michel

AUTEUR

  • Vandenameel, Aurélien
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