Titre original :

Analyse du sommeil par polysomnographie dans la polypose nasosinusienne avant et après chirurgie : résultats préliminaires

Mots-clés en français :
  • Polypose naso-sinusienne
  • ethmoïdectomie endonasale
  • polysomnographie

  • Polypose nasosinusienne
  • Polypose nasosinusienne
  • Troubles du sommeil
  • Polypes du nez
  • Polypes du nez
  • Troubles de la veille et du sommeil
  • Polysomnographie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. ORL et Chirurgie cervico-faciale
  • Identifiant : 2019LILUM293
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 19/09/2019

Résumé en langue originale

INTRODUCTION : Alors que le bilan diagnostic de la polypose naso-sinusienne (PNS) comporte l’analyse des symptômes obstructifs et la recherche d’une pathologie associée des voies respiratoires à type d’asthme, les troubles du sommeil très fréquemment décrits par les patients ne sont pas systématiquement évalués. Jusqu'à présent, aucune étude n’a proposé de mesurer objectivement leur incidence dans la PNS et d’évaluer l’impact de la chirurgie désobstructive (l’ethmoïdectomie endonasale) sur leur évolution. L’objectif principal de notre étude était de mesurer l’incidence et l’évolution des troubles du sommeil de manière objective par une analyse polysomnographique pré- et postopératoire. MATERIEL ET METHODE : Dans cette étude prospective préliminaire, les données des enregistrements polysomnographiques pré et post opératoires étaient comparées afin de préciser les anomalies d’architecture du sommeil et les anomalies respiratoires objectives associées. Les questionnaires de qualité de vie spécifiques du sommeil et de la rhinosinusite étaient aussi comparés pour compléter l’analyse du sommeil sur le plan subjective. RESULTATS : Sur une période de 15 mois, 10 patients étaient inclus. La proportion de sommeil paradoxal (SP) passait de 15,8% à 23% (p<0,05) après chirurgie. Le nombre de ronflements sur le dos augmentait de 45,9 à 62 (p<0,05), ainsi que le nombre de ronflements en sommeil paradoxal sur le dos de 34,3 à 59,7 (p<0,05). Il n’y avait pas de variation significative de l’index apnées hypopnées. Sur le plan subjectif, les patients se plaignaient moins de ronflements en postopératoire (p<0,05) et le score symptomatique RhinoQOL s’améliorait (p<0,05). CONCLUSION : Cette étude prouve qu’il existe des perturbations du sommeil chez les patients présentant une obstruction nasale secondaire à la PNS. Ces perturbations sont modifiées après ethmoïdectomie endonasale. Les ronflements et la proportion de SP sont les paramètres les plus sensiblement modifiés par la chirurgie.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Mortuaire, Geoffrey

AUTEUR

  • Dauenhauer, Julie
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