Titre original :

Evaluation des pratiques professionnelles concernant le repérage du mésusage en benzodiazépines et molécules apparentées des sujets âgés par le Réseau de Santé Gériatrique Lille Agglo

Mots-clés en français :
  • Evaluation des pratiques professionnelles
  • benzodiazépines
  • sujet âgé
  • Réseau de Santé Gériatrique

  • Benzodiazépines
  • Personnes âgées
  • Médecine -- Pratique
  • Benzodiazépines
  • Mauvais usage des médicaments prescrits
  • Prescription inappropriée
  • Sujet âgé de 80 ans ou plus
  • Pratique professionnelle
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2019LILUM284
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 17/09/2019

Résumé en langue originale

Contexte : La surconsommation des psychotropes, et notamment des benzodiazépines (BZD), est une préoccupation majeure de santé publique. Le repérage des prescriptions inappropriées et le sevrage de ces molécules doivent être une priorité pour les professionnels de santé. Une réflexion sur le repérage de ce risque iatrogénique à domicile a été engagée par le Réseau de Santé Gériatrique (RSG) Lille Agglo. L’objectif de cette étude était d’identifier les raisons de la poursuite des prescriptions inappropriées en BZD et molécules apparentées par les gériatres au sein du RSG Lille Agglo. Méthode : Étude prospective menée chez 170 patients consécutifs évalués par le RSG Lille Agglo et s’intégrant dans le cadre d’une Évaluation des Pratiques Professionnelles. Les raisons de la poursuite par le gériatre des prescriptions inappropriées en BZD selon la HAS ont été listées puis il a été comparé la proportion de maintien par le gériatre des prescriptions inappropriées selon la liste de Laroche, les critères STOPP/START et les recommandations HAS. Enfin, la population consommant des BZD a été analysée. Résultats : La prévalence de la consommation en BZD et molécules apparentées étaient de 33.5%. Les 3 principales raisons de la poursuite de ces consommations par le gériatre étaient dans 80% des cas la présence de troubles psycho-comportementaux secondaires à l’évolution des troubles cognitifs, dans 32% des cas la fatigue de l’aidant et dans 28% la présence de maladie psychiatrique. Les prescriptions en BZD et molécules apparentées étaient jugées inappropriées par le gériatre dans seulement 26,8%. Selon les critères STOPP/START, toutes les prescriptions (100%) étaient inappropriées. Les raisons principales étaient le risque de chute (96,7%) et la durée de prescription supérieure à 4 semaines (90%). Elles l’étaient dans 53,6% des cas selon la liste de Laroche. Les deux principales causes étaient la duplication de deux psychotropes ou plus (46,7%) et la posologie supérieure à celle recommandée (40%). Enfin, dans 84,6% les prescriptions étaient inappropriées selon les recommandations HAS. Conclusion : La dé-prescription en BZD lors de l’intervention du RSG est difficile dans trois situations particulières. La liste de Laroche, les critères STOPP/START et les recommandations HAS aident le gériatre à s’interroger sur l’ordonnance du patient. Ce travail invite le RSG à améliorer le repérage du mésusage en BZD et molécules apparentées et à proposer un sevrage lors de son intervention.

Résumé traduit

...

  • Directeur(s) de thèse : Brocquet, Elisabeth

AUTEUR

  • Bouveret, Perrine
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès réservé aux membres de l'Université de Lille sur authentification