Titre original :

Les terroristes et personnes radicalisées ont-ils des troubles mentaux ? : une revue systématique de la littérature

Mots-clés en français :
  • terrorisme
  • psychiatrie
  • psychiatres
  • prison
  • radicalisation
  • troubles mentaux
  • déradicalisation
  • attentats
  • violence politique
  • prévention
  • revue

  • Terroristes
  • Radicalisation violente
  • Psychopathologie
  • Terrorisme
  • Troubles mentaux
  • Revue de la littérature
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Psychiatrie
  • Identifiant : 2019LILUM074
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 23/04/2019

Résumé en langue originale

ntroduction : La France reste encore particulièrement exposée à la menace terroriste. L’amalgame est régulièrement fait par l’opinion publique entre dangerosité terroriste et pathologie mentale. Depuis 2015, on assiste à une tendance des pouvoirs publics à vouloir impliquer les psychiatres dans la prise en charge des personnes radicalisées ou à risque de l’être. La communauté psychiatrique s’est opposé à son éventuelle mise à contribution dans cette problématique mais se montre néanmoins intéressée par la question de la radicalisation. Au vu de cette problématique actuelle qui reste mal définie et complexe, nous nous sommes posés la question suivante : les terroristes et personnes « radicalisées » ont-ils des troubles mentaux ? Méthode : Une recherche systématique a été réalisée au mois de décembre 2017 sur les bases de données Medline et Lissa. Les critères d’exclusion étaient : les articles ni anglophone ni francophone, les articles hors sujet, non originaux ou non récupérables en intégralité. Sur 705 articles recueillis, 16 articles originaux et 2 livres ont été sélectionnés pour la revue de littérature. Résultats : les troubles psychiques ne sont ni uniques ni suffisants pour expliquer l’engagement radical et la violence. On retrouve une absence de trouble mental chez les terroristes organisés en groupe mais une prévalence de troubles supérieure à la population générale pour les terroristes solitaires. Plus les terroristes sont isolés, plus la prévalence des troubles mentaux augmente. Conclusion : Les études souffrent de nombreuses limites et de plus amples recherches seraient nécessaires pour confirmer ces résultats. Notre travail se poursuivra par une étude qualitative complémentaire auprès de psychiatres et professionnels travaillant auprès de personnes radicalisées.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Amad, Ali

AUTEUR

  • Trimbur, Margot
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