Titre original :

Respect des nouvelles exigences de prescription et de délivrance du valproate et dérivés chez la femme en âge de procréer dans les troubles bipolaires : état des lieux dans un établissement de santé mentale

Mots-clés en français :
  • Valproate
  • Trouble bipolaire
  • Tératogénicité
  • Femme en âge de procréer
  • Pharmacovigilance

  • Acide valproïque
  • Reproduction humaine
  • Tératogenèse
  • Médicaments -- Effets secondaires
  • Maladies mentales chez la femme enceinte
  • Grossesse -- Complications
  • Troubles bipolaires
  • Médicaments‎ Prescription
  • Foetus‎ Malformations
  • Trouble bipolaire
  • Acide valproïque
  • Malformations dues aux médicaments et aux drogues
  • Grossesse
  • Programmes de surveillance des médicaments d'ordonnance
  • Malformations
  • Langue : Français
  • Discipline : Pharmacie hospitalière
  • Identifiant : 2019LILUE102
  • Type de thèse : Doctorat de pharmacie
  • Date de soutenance : 06/09/2019

Résumé en langue originale

Le valproate est un thymorégulateur efficace dans le traitement des troubles bipolaires, qui présente toutefois un risque tératogène significatif. L’ANSM a de ce fait interdit en mai 2015 son utilisation chez les femmes en âge de procréer, sauf en cas d’absence d’alternatives médicamenteuses. Les objectifs de cette étude étaient de vérifier le respect des nouvelles exigences de prescription et délivrance du valproate et dérivés chez ces patientes et d’évaluer l’impact qu’a pu avoir cette réglementation sur les prescriptions antérieures. L’étude a été réalisée de manière rétrospective dans un établissement de santé mentale. Les données ont été recueillies dans les dossiers informatisés des femmes en âge de procréer sous valproate, en 2014 et en 2018. Parmi les 75 patientes inclues en 2018, 26 (35%) étaient réellement atteintes de trouble bipolaire, et 50 (75%) ont eu des molécules alternatives prescrites auparavant. 14 patientes (19%) présentaient à la fois un formulaire d’accord de soin et une contraception efficace. Ces critères étaient mieux respectés chez les patientes hospitalisées que chez les patientes suivies en ambulatoire. Il n’y avait cependant pas de différence significative entre les patientes ayant initié leur traitement après 2015 ou antérieurement. Parmi les patientes sous valproate en 2014, 46 ont arrêté leur traitement après mai 2015, dont 6 (13%) du fait de la nouvelle réglementation. Mais quatre ans plus tard, les nouvelles exigences sont encore peu respectées. De nombreuses difficultés ont été relevées et sont autant de freins au respect de ces exigences. Les autorités tentent de trouver des solutions à ces problèmes afin d’harmoniser les pratiques entre la ville et l’hôpital et de faciliter leur mise en place.

Résumé traduit

...

  • Directeur(s) de thèse : Pollet, Claire

AUTEUR

  • Poissonnet, Hélène
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre