• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2019LILUM268
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 09/07/2019

Résumé en langue originale

Le virus respiratoire syncytial (VRS) est le principal agent responsable des infections respiratoires basses aiguës de l’enfant dans le monde. Evaluer la charge financière liée aux infections respiratoires basses pédiatriques, en particulier celles dues au VRS, supportée par le système de santé nécessite une documentation des coûts. Les objectifs étaient d’estimer les coûts directs des hospitalisations pédiatriques pour infection respiratoire basse et infection respiratoire basse à VRS au Centre Hospitalier Universitaire de Lille et d’évaluer l’influence de potentiels déterminants de coût, notamment la présence du VRS, sur les coûts de séjour pour infection respiratoire basse. Méthodes. Les séjours pour infection respiratoire basse des moins de 18 ans entre 2010 et 2015 ont été inclus s’il y avait eu une recherche de virus respiratoire. Les coûts de séjour étaient ceux de l’étude nationale des coûts. Des modèles linéaires généralisés avec distribution gamma et fonction de lien logarithmique ont été utilisés pour étudier les effets des variables administratives (durée de séjour), démographiques, cliniques et virologiques (détection du VRS) sur le coût par séjour. Résultats. Parmi les 1592 séjours inclus, 901 (56.6%) avaient une virologie positive dont 682 (42.8%) pour le VRS. Le coût moyen ± écart-type par séjour était de 4328€ ± 4885 pour les infections respiratoires basses et de 4207€ ± 5011 pour les infections respiratoires basses à VRS. Le coût de séjour était inférieur chez les moins de 2 ans : 4271€ ± 5208 pour les infections respiratoires basses et 4188 € ± 5196 pour les infections respiratoires basses à VRS. La détection du VRS avait un effet négatif sur le coût de séjour non ajusté sur la durée de séjour mais pas d’effet après ajustement. Les principaux déterminants positifs de coût étaient la durée de séjour, l’assistance respiratoire et le passage en réanimation. L’absence d’identification d’un agent viral augmentait également le coût de séjour. Conclusion. Les données disponibles au Centre Hospitalier Universitaire de Lille ont permis de fournir des estimations françaises du coût d’hospitalisation du VRS.

Résumé traduit

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