• Langue : Français
• Discipline : Pharmacie
• Identifiant : 2019LILUE093
• Type de thèse : Doctorat de pharmacie
• Date de soutenance : 11/07/2019

Résumé en langue originale

Le vieillissement de la population a entrainé une augmentation majeure du nombre de patients atteints de fibrillation auriculaire (FA), faisant de la prise en charge de cette maladie un véritable enjeu de santé publique. Une des conséquences de la FA est la formation de thrombis intracardiaques qui peuvent être à l’origine d’embolies périphériques dont des accidents vasculaires cérébraux. Pour prévenir ces accidents ischémiques cérébraux, nous disposons depuis longtemps des antivitamines K mais avec comme inconvénients prinicpaux une faible marge thérapeutique, une sensibilité à l’alimentation, une forte iatrogéne et la nécessité d’une surveillance régulière de l’INR. Sont apparus plus récemment les anticoagulants oraux directs (AOD) qui ont démontré leur non-infériorité par rapport aux AVK, voire une supériorité, en terme d’efficacité vis-à-vis de la survenue des AVC chez les patients atteints de FA non valvulaire et de risque hémorragique avec une surveillance biologique simplifiée. Par contre leur coût est plus élevé et il persiste un risque hémorragique. L’ANSM place désormais ces molécules au même stade que les AVK. Le choix de l’anticoagulant doit se faire au cas par cas et il n’existe aucun argument pour changer d’anticoagulant lorsque le patient est stabilisé. De plus, des recommandations commencent à se préciser concernant leur association avec les antiagrégants plaquettaires et la conduite à tenir en cas de saignements. Dans ce travail, nous avons également recueilli au travers d’une enquête auprès des prescripteurs leur sentiment vis-à-vis de ces nouveaux traitements.

Résumé traduit

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