Titre original :

Atteintes articulaires et nouvelles thérapies en cancérologie : une étude prospective monocentrique.

Mots-clés en français :
  • Immunothérapie
  • irae
  • nivolumab
  • ipilimumab
  • pembrolizumab

  • Cancers
  • Nivolumab
  • Ipilimumab
  • Pembrolizumab
  • Immunothérapie
  • Tumeurs
  • Nivolumab
  • Ipilimumab
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Rhumatologie
  • Identifiant : 2019LILUM259
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 04/07/2019

Résumé en langue originale

L’immunothérapie a révolutionné la prise en charge oncologique au cours de ces dernières années. L’immunothérapie repose sur l’utilisation d’inhibiteurs de checkpoint permettant une levée d’inhibition des lymphocytes T induite par les cellules tumorales. Ces traitements sont pourvoyeurs d’effets indésirables nommés immune-related Adverse Events (irAEs). Les irAEs ostéo-articulaires sont peu caractérisés et leur prise en charge n’est pas codifiée. Méthodes : Cette étude prospective, observationnelle, descriptive incluait les patients vus en rhumatologie pour des manifestations articulaires d’apparition de novo ou l’exacerbation de manifestations articulaires après l’initiation d’une immunothérapie. L’objectif était d’évaluer en « vraie vie » la sémiologie clinique des irAEs ostéo-articulaires. Résultats : Trente-sept patients étaient inclus pour irAEs. 24 mélanomes avec mutation B-RAF, 7 carcinomes pulmonaires non à petites cellules, 1 glioblastome, 1 carcinome neuroendocrine à petites cellules, 1 tumeur colorectale associée à un phénotype microsatellite instable, 1 cancer différencié thyroïdien, 1 carcinome rénal à cellules claires et 1 adénocarcinome oesophagien. Les manifestations articulaires étaient majoritairement d’horaire inflammatoire (94,59%), avec 45,95% d’arthrites/synovites. Dans notre étude, nous avions 13 arthrites indifférenciées (35,14%), 5 pseudo-polyarthrites rhizomélique-like (13,51%), 1 rhumatisme microcristallin (2,70%), 11 tableaux de polyarthralgie d’horaire inflammatoire (29,73%), 1 fasciite de Shulman (2,70%), 1 hydarthrose (2,70%), 1 tableau de myalgie d’étiologie indéterminée (2,70%), et 4 tableaux de rachialgies d’horaire mécanique (10,81%). Conclusion : Les irAEs ostéo-articulaires sont principalement de forme périphérique. Ils ne nécessitent que très rarement l’arrêt de l’ICI et imposent une étroite collaboration entre rhumatologues et oncologues.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Vieillard, Marie-Hélène

AUTEUR

  • Mouamnia, Amine
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