Titre original :

Pronostic des grossesses monochoriales biamniotiques compliquées d’une mort in utero

Mots-clés en français :
  • Grossesse gémellaire
  • monochoriale biamniotique
  • mort in-utero
  • mortalité périnatale
  • IRM in utero
  • anomalies neuro-développementales

  • Grossesse multiple
  • Grossesse -- Complications
  • Foetus -- Mort
  • Mortalité périnatale
  • Grossesse gémellaire
  • Grossesse à haut risque
  • Mort foetale
  • Issue de la grossesse
  • Mortalité périnatale
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
  • Identifiant : 2019LILUM253
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 03/07/2019

Résumé en langue originale

Introduction : les grossesses monochoriales biamniotiques sont des grossesses à haut risque avec un taux de MIU de 11 à 15%, en raison des anastomoses placentaires entre les 2 foetus. Quand l’un des jumeaux décède in utero, la morbidité et en particulier le risque de séquelles neurologiques est important pour le survivant. L’objectif de notre étude est d’évaluer le pronostic du jumeau survivant et l’impact d’un photocoagulation laser sur celui-ci. Matériel et méthode : il s’agit d’une étude rétrospective multicentrique incluant toutes les grossesses monochoriales biamniotiques prises en charge entre 2009 et 2017, ayant présenté une mort in utero après 14 SA. Les interruptions sélectives de grossesse étaient exclues. Le critère de jugement principal était défini par le décès in utero ou post natal du jumeau survivant et le critère secondaire par la survenue de séquelles neurologiques. Résultats : 1090 grossesses monochoriales ont été prises en charge sur cette période. 118 patientes ayant présenté une MIU ont été incluses. 10.8% des patientes ont présente une MIU d’au moins un jumeau. Dans 23% des cas, la MIU des 2 jumeaux survenait simultanément. Plus de patientes avaient bénéficié d’un laser dans le groupe MIU unique ou différée que dans le groupe MIU double instantanée. L’étude du survivant a été possible pour 91 cas. Le jumeau survivant décédait également in utero dans 15.4% des cas (n=14). Une interruption médicale de grossesse a été réalisée dans 4.4% (n=4) des cas. On observait 80.2% de naissance vivantes à un âge gestationnel moyen de 33+2 SA ±4.5 avec un poids moyen de 2003g ± 867.1. Le décès néonatal est survenu dans 9.6% (n=7) des cas. La mortalité périnatale du survivant était de 25.2%. Des anomalies neuro-développementales ont été observées pour 11.6% des enfants nés vivants. Le jumeau survivant issu d’une grossesse ayant nécessité une foetoscopie laser naissait significativement plus tôt (32+1 SA ±4.2, p=0.001) et avec un poids de naissance plus faible (1792g ±845.7, p=0.003) sans autre différence significative. Conclusion : le pronostic du jumeau survivant est marqué par une mortalité périnatale importante et un risque de séquelle neurologique. Dans notre cohorte, le laser ne semble pas améliorer ces données de façon significative, mais permet de retrouver moins de MIU double quand il a été réalisé.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Houfflin-Debarge, Véronique

AUTEUR

  • Cappe-Le Bot, Mathilde
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