Titre original :

Description des pratiques de prise en charge de la mucite orale radio-chimio-induite dans les Hauts-de-France

Mots-clés en français :
  • Mucite
  • soins de support
  • évaluation des pratiques

  • Cancer -- Thérapeutique
  • Anticancéreux -- Effets secondaires
  • Mucite
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Antinéoplasiques
  • Stomatite
  • Prise en charge de la maladie
  • Pratique professionnelle
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Dermatologie vénéréologie
  • Identifiant : 2019LILUM246
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 28/06/2019

Résumé en langue originale

Contexte : La mucite orale radio-chimio induite (MO_RCI) est un effet secondaire redoutable, et expose à des risques de complications. Notre étude vise à décrire les pratiques de prise en charge (PEC) de la MO_RCI afin d’identifier les difficultés et l’intérêt d’élaborer un référentiel simplifié. Méthode : Nous avons mené une étude prospective observationnelle et descriptive d’évaluation des pratiques consistant à l’envoi de questionnaires ciblant les praticiens des Hauts de France (oncologues, radiothérapeutes, hématologues et spécialistes d’organes pratiquant l’oncologie et la chimiothérapie) des hôpitaux publics et des cliniques privées. Résultats : Soixante-dix-sept praticiens sur 316 sollicités ont répondu.Quatre-vingt-quinze pourcent des praticiens ont répondu à plus de 90% du questionnaire. Soixante et un pourcent savaient reconnaître le grade de mucite sur photographie, Respectivement, 23, 37 et 46% considéraient maitriser « pas du tout », « moyennement bien » et « bien » les recommandations de PEC de la MO_RCI (AFSOS, MASCC/ISOO). A titre préventif, 91% des praticiens utilisent les bains de bouche au bicarbonate de sodium, 24% des mélanges, 22% des bains de bouche antifongiques et 11% des bains de bouche antiseptiques. La sécheresse buccale est recherchée pour 46% d’entre eux. Dans leur centre de travail, 71% des praticiens ne disposent pas de référentiel de PEC et 50% utilisent alors les recommandations internationales. Parmi les difficultés identifiées, il s’agissait principalement du manque de traitements efficaces et près d’un tiers des praticiens suggéraient un manque de formation. Quatre-vingt-huit pourcent ont trouvé un intérêt dans ce questionnaire, 86% iraient chercher des informations supplémentaires pour compléter leurs connaissances. Enfin, 83% indiquaient que le support le plus utile pour améliorer et simplifier la pratique serait un référentiel de PEC sous forme de tableau. Conclusion : Les recommandations semblent denses et moyennement respectées ou connues, il existe un intérêt à l’élaboration d’un référentiel simplifié de PEC de la MO_RCI pour faciliter la pratique.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Liem, Xavier

AUTEUR

  • Maiezza, Sophie
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