Titre original :

La rétraction de la paupière supérieure : étude rétrospective de 18 cas lillois

Mots-clés en français :
  • Rétraction de la paupière supérieure
  • allongement du releveur de la paupière supérieure
  • orbitopathie basedowienne
  • séquelle de paralysie faciale

  • Basedow, Maladie de
  • Face
  • Paupières -- Chirurgie
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Ophtalmopathie basedowienne
  • Paralysie faciale
  • Paupières
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie générale
  • Identifiant : 2019LILUM242
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 28/06/2019

Résumé en langue originale

Introduction : Le regard est essentiel dans le rapport à l’autre, il transmet beaucoup d’émotions. Nos patients présentant une rétraction de la paupière supérieure nous ont souvent fait part de leur gêne esthétique, en plus de la gêne fonctionnelle. Au décours de la prise en charge de cette séquelle, notre opérateur s’est heurté à quelques cas complexes, avec parfois des résultats insatisfaisants, malgré plusieurs retouches. Nous nous sommes donc intéressés à notre série Lilloise afin de prendre du recul par rapport à cette chirurgie et de vérifier ce que nous pressentons à travers l’analyse des différentes données. Méthode : Nous avons conduit une étude monocentrique, rétrospective, incluant 18 patients présentant une rétraction clinique de la paupière supérieure, entre l’année 2009 et 2019, au sein du service de Chirurgie Plastique de Lille, suite à une orbitopathie basedowienne (n=11), suite à une séquelle de paralysie faciale (n=6) et suite à un traumatisme (n=1). Nous avons réalisé une étude de dossiers, un questionnaire téléphonique s’intéressant à la satisfaction des patients, à la présence de signes subjectifs et de complications locales avant et après chirurgie. Pour finir, nous avons étudié l’évolution de la rétraction à travers une analyse des photographies. Résultats : Nous retrouvons une correction clinique de la rétraction de la paupière supérieure pour 83% des patients avec paralysie faciale et 55% des patients avec une orbitopathie basedowienne. La satisfaction esthétique et fonctionnelle était de 72%, toutes causes confondues. La prise en charge chirurgicale a permis de diminuer les signes irritatifs et l’utilisation quotidienne de topiques. L’étude photographique a pu mettre en évidence une récidive la rétraction plus marquée, surtout sur le versant temporal, chez les patients avec orbitiopathie basedowienne, comparés aux patients avec séquelles de paralysie faciale. Discussion/Conclusion : Malgré les différents gestes de correction, nous sommes parvenus à distance à avoir une amélioration et une satisfaction chez la plupart de nos patients. Nous pensons donc qu’il est légitime d’opérer à plusieurs reprises certains d’entre eux. Néanmoins, il ne faut pas s’obstiner à récupérer une position physiologique de la portion médiane de la paupière, mais s’intéresser à la paupière supérieure dans son ensemble et récupérer un recouvrement et une fonction acceptables. Les analyses photographiques ont pu souligner ce que nous pressentions. La maladie de Basedow nécessite une approche différente de celle de la paralysie faciale. Il faut anticiper la réapparition de la rétraction en post-opératoire, qui sera plus marquée en externe, aggravée par le diastasis oculo-palpébral. Nous pensons qu’à l’avenir, la réalisation d’un greffon asymétrique, un ré-amarrage du ligament canthal au tarse et une canthopéxie externe permettraient de palier à ce problème.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Guerreschi , Pierre

AUTEUR

  • Afchain, Florian
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