Titre original :

Communication patient/médecin : a propos du don d’organes .

Mots-clés en français :
  • General practice
  • patients
  • patients
  • don d’organes
  • organ donations

  • Dons d'organes
  • Relations médecin-patient
  • Médecins généralistes
  • Acquisition d'organes et de tissus
  • Information en santé des consommateurs
  • Études observationnelles comme sujet
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2019LILUM234
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 27/06/2019

Résumé en langue originale

Pour tenter de remédier aux refus du don d’organes (D.O) qui stagnent aux alentours de 33%, le gouvernement a émis le décret du 18.12.2016 relatif à l’information des jeunes de 16 à 25 ans vis-à-vis du don d’organes par leur Médecin Traitant. L’hypothèse de notre recherche est que les patients de 16 à 25 ans et les Médecins Généralistes ne parlent pas du D.O. L’objectif est de connaitre les actions croisées des patients de cette tranche d’âge et des MG. Ainsi nous cherchons à savoir comment ces patients et les MG communiquent sur le D.O ? Méthode : Une étude observationnelle descriptive a été réalisée par distribution de questionnaires à la fois aux patients et aux médecins d’une maison de santé à Lille. Résultats : Tous les médecins (n=9) et 95 patients ont répondu aux questionnaires. Les patients âgés de 21 ans en moyenne étaient 85% à être favorable au D.O et 48% d’entre eux n’en ont jamais parlé avec leur famille. Alors qu’ils considèrent ce sujet comme important, 85% des patients n’en ont jamais parlé avec leur MT. A la fin de l’étude, les médecins traitants connaissaient la position de 27% de ces patients. Discussion : Une majorité des médecins sont en faveur du D.O mais une minorité aborde la thématique. Certes le temps de la consultation est souvent utilisé pour répondre aux motifs émanant du patient mais est-ce la seule raison qui fait occulter le D.O ? Le manque d’information du médecin ou le fait d’aborder la mort en parlant du D.O rendrait il difficile l’abord de ce sujet ? Conclusion : Nous devons nous interroger sur la place donnée par ces jeunes au MG puisqu’ils n’osent pas aborder avec lui un sujet aussi important pour eux. Connaissent-ils le rôle d’information et de prévention de leur médecin ? Une recherche à venir pourrait aborder la question de l’abord des thématiques de prévention individuelle, collective et de santé publique dans cette période de transition qu’est l’adolescence.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Martin, Marie-Jeanne

AUTEUR

  • Messaadi, Wassil
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