Titre original :

Evaluation des facteurs de risque de non-observance thérapeutique chez les enfants asthmatiques consultant aux urgences pédiatriques pour exacerbation.

Mots-clés en français :
  • Enfant
  • asthme
  • observance
  • questionnaire de Morisky
  • éducation thérapeutique

  • Enfants asthmatiques
  • Éducation des patients
  • Urgences en pédiatrie
  • Asthme
  • Observance par le patient
  • Aggravation transitoire des symptômes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2019LILUM231
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 27/06/2019

Résumé en langue originale

L’asthme est la pathologie chronique la plus fréquente chez l’enfant et sa prévalence est en augmentation en France. Une bonne observance des traitements de l’asthme permet d’en diminuer l’impact en termes de morbi/mortalité. Selon les études, 50 à 70% des enfants asthmatiques sont non-observants. L’objectif de cette étude était d’évaluer les facteurs de risque de non-observance thérapeutique chez les enfants asthmatiques consultant aux urgences pédiatriques pour exacerbation. L’objectif secondaire était de comparer l’évaluation subjective des parents par rapport à la mesure objective du contrôle de l’asthme et de la sévérité d’une exacerbation. Méthode : Il s’agissait d’une étude observationnelle, descriptive et transversale, réalisée du 23 mai 2018 au 27 mars 2019, dans les centres hospitaliers de Lille, Roubaix, Douai, Lens et Valenciennes. Etaient inclus les enfants de 3 ans à 15 ans et 3 mois, asthmatiques connus, ayant un traitement de fond et consultant aux urgences pour exacerbation. Un questionnaire anonyme était remis aux parents puis complété par les médecins. Le questionnaire de Morisky à 8 items a été utilisé pour évaluer l’observance. Résultats : Cent quatre-vingt-six enfants ont été inclus. Cinquante-neuf virgule sept pour cent des enfants étaient non-observants. Les facteurs de risque de non-observance thérapeutique mis en évidence étaient l’absence de suivi (p=0,005), le suivi par un médecin généraliste (p<0,001), le suivi annuel ou seulement en cas de problème (p=0,059), le temps plus faible accordé en consultation (p=0,058) et la mauvaise connaissance du rôle des traitements (p=0,083). La concordance était faible entre le contrôle perçu par les parents et celui objectivé par les critères GINA (kappa=0,24), elle était très faible entre la sévérité de la crise perçue par les parents et celle objectivée par le PRAM (kappa=0,018). Les parents surestimaient le bon contrôle et la sévérité de la crise. Conclusion : La formation des médecins et l’éducation thérapeutique des patients sont indispensables pour améliorer l’observance.

Résumé traduit

...

  • Directeur(s) de thèse : Debacker, Pauline

AUTEUR

  • Lamotte, Hélène
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès réservé aux membres de l'Université de Lille sur authentification