• Langue : Français
• Discipline : Médecine physique et réadaptation
• Identifiant : 2019LILUM221
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 25/06/2019

Résumé en langue originale

Les symptômes urinaires (SU) dans les dystrophies musculaires (DM) sont une entité peu étudiée dans la littérature. Pourtant les systèmes périnéaux et vésico-sphinctériens sont composés de muscles striés et lisses qui pourraient être atteints par l’évolution de la maladie. L’objectifs principal de cette étude est d’évaluer le retentissement sur la qualité de vie (RQV) de ces troubles et dans un second temps mieux les caractériser. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude transversale descriptive de cohorte monocentrique par questionnaires validés. La qualité de vie était évaluée par le questionnaire SF-Qualiveen, considéré significatif à partir de 0,5 (SF-Qualiveen-bin) et les SU par l’Urinary Symptome Profile (USP). Les différentes populations ont été comparées deux à deux. Résultats : 50 patients adultes (34 hommes et 16 femmes) étaient inclus, 13 atteints d’une DM Facioscapulo- humérale, 15 d’une DM de Becker (DMB) et 22 d’une DM de Steinert. Il est retrouvé une prévalence de 80% des troubles urinaires dont 78% à type d’hyperactivité vésicale. Le retentissement sur la qualité de vie est significatif chez 34% d’entre eux et corrélé à l’importance des symptômes. Les femmes ont un score SF-Qualiveen-bin significativement plus élevé (p<0,007) que les hommes, comme celui d’hyperactivité vésicale (p<0,0002) et d’incontinence d’effort (p <0,016). Le RQV est plus important chez les femmes. Dans toutes les dimensions du SF-Qualiveen les patients atteints d’une DMB ont un score significativement plus élevé que les patients atteints d’une dystrophie myotonique de type 1 (p=0,002) et donc un RQV plus important. Conclusion : Il convient de rechercher les SU chez les patients atteints de DM surtout chez les femmes et les patients atteints d’une DMB.

Résumé traduit

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