• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Anesthésie Réanimation
• Identifiant : 2019LILUM208
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 20/06/2019

Résumé en langue originale

Contexte : Les infections intra-abdominales représentent une cause majeure de morbi-mortalité faisant l’objet de recommandations SFAR publiées en février 2015. L’objectif de ce travail est d’évaluer si notre antibiothérapie était adéquate à ces recommandations et si elles étaient adaptées à notre service. Les objectifs secondaires sont de rechercher différents facteurs de risque de mortalité, d’évaluer l’impact d’une antibiothérapie inadaptée, d’évaluer la pertinence de la prescription de carbapénème. Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude observationnelle rétrospective monocentrique portant sur les péritonites secondaires au sein de la réanimation médicale de Tourcoing. Pour chaque péritonite, les données épidémiologiques, les co-morbidités des patients étaient recueillies. La bactériologie et les thérapeutiques anti-infectieuses étaient décrites afin de déterminer les taux d’adaptation de notre antibiothérapie et de celle recommandée par la SFAR. L’adéquation de nos traitements aux recommandations était également quantifiable. La description du séjour, la survenue d’un décès étaient spécifiées. Résultats : 131 péritonites étaient inclues. Le taux d’adaptation de l’antibiothérapie SFAR était de 80%. Le taux d’adaptation de notre antibiothérapie était de 73% et son taux d’adéquation de 24%. Les principales divergences de prescriptions portaient sur une surprescription d’antifongiques, de molécules anti cocci GRAM positif et une sous-prescription d’aminosides et de Béta-lactamines notamment les carbapénèmes.Les différents facteurs de risque de mortalité retrouvés étaient le score SOFA>8 (OR 5,4 IC95% 2,15-13,7), le score de Charlson>3 (OR 5,2 IC95% 1,52-17,9), la perforation d’organe creux (OR 4,2 IC95% 1,63- 10,59).Une comparaison des groupes antibiothérapie adaptée ou non ne mettait pas en évidence de différence significative concernant la mortalité, le nombre de réinterventions et la durée de séjour. Dans 55% des péritonites associées aux soins, une antibiothérapie par carbapénème était préconisée. Après récupération des données microbiologiques,elle n’était indispensable que pour 7,7% des cas. Conclusion : Notre travail montrait un faible taux d’adéquation aux recommandations SFAR. Ces dernières sont applicables à notre service en y apportant une réflexion particulière pour les infections fongiques. Notre étude ne met pas en évidence de corrélation entre mortalité et antibiothérapie inadaptée, la chirurgie restant le traitement majeure.

Résumé traduit

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