Titre original :

Consultation dédiée à la première prescription de contraception des mineures de 15 à 18 ans : analyse des modifications de pratique des médecins généralistes depuis la revalorisation de la cotation de cette consultation

Mots-clés en français :
  • Consultation
  • contraception
  • adolescentes

  • Consultation médicale
  • Contraception chez l'adolescente
  • Médecine -- Pratique
  • Médecins généralistes
  • Consultation médicale
  • Contraception
  • Pratique professionnelle
  • Médecins généralistes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2019LILUM205
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 20/06/2019

Résumé en langue originale

Contexte : Les interruptions volontaires de grossesse sont fréquentes depuis une vingtaine d’années, notamment chez les jeunes filles mineures. La couverture contraceptive de ces jeunes filles reste insuffisante. Malgré la multiplicité des méthodes contraceptives et la mise en place de mesures spécifiques pour faciliter l’accès à la contraception, le taux d’IVG reste globalement stable. Une consultation de contraception et prévention, dédiée à la première prescription de contraception, a été prévue pour les mineures. Ce travail a pour but d’évaluer l’impact de la revalorisation de la cotation de cette consultation depuis le 1er novembre 2017 sur la pratique des médecins généralistes. Méthode : Une étude épidémiologique observationnelle a été réalisée de janvier à mars 2019 chez les médecins généralistes installés en libéral dans les départements du Nord et du Pas-de-Calais à l’aide d’un questionnaire mis en ligne. Résultats : Parmi les 455 médecins inclus, certains ont modifié leur pratique depuis la revalorisation : 20 médecins consacrent désormais un temps dédié à cette consultation (p<0,0001) ; 27 médecins accordent plus de 20 minutes à leurs patientes (p<0,0001) ; 9 médecins réalisent au moins une partie de la consultation sans présence parentale (p<0,004) ; 22 médecins ont anonymisé certaines de leurs consultations (p<0,0001) et 90 ont réalisé le tiers-payant intégral (p<0,0001). Concernant les points abordés, 17 médecins recherchent désormais les connaissances, besoins, attentes et craintes des mineures concernant la sexualité (p<0,0001) ; 9 informent leurs patientes sur les méthodes contraceptives (p<0,021) et 14 délivrent une information sur la contraception d’urgence (p<0,001). Soixante-dix-sept pourcent des médecins inclus pensent néanmoins que la revalorisation ne modifie pas leur pratique. Conclusion : Malgré l’opinion des médecins, cette étude nous a permis de mettre en évidence une différence significative dans leur pratique depuis la mise en place de cette nouvelle cotation. Cependant, une revalorisation globale de l’activité de la médecine générale leur semblerait plus adaptée à la pratique quotidienne. Il serait intéressant de connaître les chiffres des taux d’IVG chez ces jeunes filles à distance pour évaluer le réel impact de cette revalorisation.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Robin, Camille

AUTEUR

  • Decaudain, Hélène
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