Titre original :

Prise en charge de l’ostéoporose des patients atteints de schizophrénie par les médecins généralistes des services de psychiatrie du Nord-Pas-de-Calais

Mots-clés en français :
  • Ostéoporose
  • schizophrénie
  • neuroleptique
  • hyperprolactinémie
  • psychiatrie
  • médecine générale

  • Schizophrénie
  • Schizophrènes
  • Ostéoporose
  • Médecins généralistes
  • Schizophrénie
  • Ostéoporose
  • Prise en charge de la maladie
  • Médecins généralistes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2019LILUM194
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 18/06/2019

Résumé en langue originale

Contexte : Les comorbidités somatiques des patients atteints de schizophrénie sont fréquentes et peuvent réduire considérablement leur espérance de vie. Ces comorbidités doivent être dépistées aussi précocement que possible, car beaucoup d’entre elles sont accessibles à diverses formes de traitements. Les patients atteints de schizophrénie sous neuroleptique au long cours, sont deux à trois plus à risque de développer de l’ostéoporose que la population générale. Objectif : Évaluer les pratiques des médecins généralistes des services de psychiatrie de la prise en charge de l’ostéoporose des patients atteints de schizophrénie sous neuroleptique au long cours Méthode : Étude observationnelle descriptive multicentrique dans la région Nord-Pas-de- Calais. Résultats : 31 somaticiens sur 38 ont répondu au questionnaire. 48% estimaient le risque d’ostéoporose chez les patients atteints de schizophrénie supérieure par rapport à la population générale. 32% estimaient la prévalence de l’ostéoporose entre 6 et 10%. Leur seuil d’inquiétude du risque de fracture ostéoporotique à partir de 50 ans pour 42%. 80% des somaticiens ont déjà recherché des facteurs de risque d’ostéoporose. 84% des somaticiens considéraient ne pas être suffisamment informés des indications de prescriptions de l’ostéodensitométrie. 13 ostéodensitométries antérieures ont déjà été prescrites chez des patients âgés majoritairement entre 50 et 55 ans. Au cours des années 2017-2018, 12 ostéodensitométries ont été faites dont 5 ont montré une ostéopénie et 7 une ostéoporose. 11 fractures ostéoporotiques ont été constatées au cours des années 2017-2018. Conclusions: Les médecins généralistes adoptent la même attitude dans la prise en charge de l’ostéoporose que la population générale. Les recommandations actuelles ne semblent pas adaptées pour des patients sous neuroleptiques au long cours notamment ceux atteints de schizophrénie. Des actions de sensibilisation peuvent être menées afin d’améliorer la prise en charge globale de l’ostéoporose.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Bayen, Marc

AUTEUR

  • Krainik, Arthur
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