Titre original :

Déploiement d’une application numérique pour la surveillance des patients porteurs d’un cancer pulmonaire traités au CHU de Lille : rationnel et étude de faisabilité

Mots-clés en français :
  • E-santé, application, surveillance, cancer pulmonaire

  • Poumon -- Cancer
  • Cancer -- Surveillance active
  • Télémédecine
  • Applications Web
  • Tumeurs du poumon
  • Surveillance de la population
  • Télémédecine
  • Évaluation des symptômes
  • Autorapport
  • Applications mobiles
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pneumologie
  • Identifiant : 2019LILUM175
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 13/06/2019

Résumé en langue originale

Contexte : Les cancers pulmonaires sont des pathologies fréquentes et de mauvais pronostic. Leur surveillance fait l’objet de recommandations de sociétés d’experts mais il n’existe pas de données robustes dans la littérature. Des applications de surveillance des cancers pulmonaires dont MOOVCARE® Poumon ont démontré une amélioration de la survie globale dans des études de phase 3. L’objectif de notre étude est d’évaluer la faisabilité et les modalités de déploiement d’un dispositif numérique au CHU de Lille et de déterminer l’intérêt des médecins et patients pour ce dispositif. Matériel et Méthodes : Le dispositif MOOVCARE® Poumon a été déployé au CHU de Lille. Il comporte 12 questions cliniques hebdomadaires à remplir depuis un lien envoyé par courriel. Il est prescrit par le médecin référent aux patients atteints de cancers pulmonaires en surveillance, tous stades confondus, toutes lignes de traitement confondues, stables lors de leur première réévaluation clinico-radiologique. Lorsque l’algorithme détecte la majoration de symptômes, une alerte est envoyée au médecin référent. Il a été mis en place dans le cadre d’une étude prospective multicentrique. Parallèlement, un questionnaire a été distribué dans notre service à destination des praticiens et des patients. Résultats : Une patiente utilise le dispositif au CHU de Lille depuis le 17 mai 2019. Pendant le mois d’avril 2019, 3 patients sur 73 en cours de traitement systémique était éligibles lors de leur premier bilan de réévaluation. 35 des 60 questionnaires patients ont été renseignés. 21 patients souhaitaient pouvoir utiliser le dispositif. Il n’y avait pas de facteur prédictif d’intérêt des patients pour le dispositif. 57 praticiens ont répondu au questionnaire e-santé en ligne, de tous âges et de toutes fonctions. 50 praticiens se disaient prêts à utiliser le dispositif. Les 35-45 ans, médecins, déclarant que leurs patients seraient non intéressés étaient ceux les moins enclin à utiliser le dispositif. La limite principale pour les patients était le lien humain plus distant et pour les médecins le temps médical insuffisant. L’avantage principal était d’améliorer le dépistage des récidives. Conclusion : Pour un déploiement optimal du dispositif numérique, ayant démontré une amélioration du dépistage des récidives, il semble nécessaire d’améliorer son acceptabilité auprès des praticiens, en les accompagnant et en se centrant sur l’organisation du temps médical.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Scherpereel, Arnaud

AUTEUR

  • Lépine, Alexia
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