Titre original :

L’imagerie cérébrale du syndrome catatonique : exemple d’une cohorte du CHU de Lille

Mots-clés en français :
  • catatonie
  • imagerie cérébrale
  • IRM
  • benzodiazépines
  • électro-convulsivothérapie

  • Catatonie
  • Suivi de cohortes de malades
  • Catatonie
  • Neuroimagerie
  • Études de cohortes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Psychiatrie
  • Identifiant : 2019LILUM177
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 13/06/2019

Résumé en langue originale

Introduction La catatonie est un syndrome complexe qui est souvent méconnu. Son diagnostic et sa prise en charge constitue une urgence car sa présence peut engager le pronostic vital du patient. Les mécanismes d’apparition de ce syndrome sont peu connus, ils s’inspirent de sa présentation clinique et de sa réponse au traitement. Peu d’études se sont intéressées à l’imagerie cérébrale au décours d’un épisode catatonique. Objectif : L’objectif de cette thèse sera d’étudier les caractéristiques des patients catatoniques pris en charge au CHU de Lille, notamment les comptes-rendus des imageries cérébrales réalisées au cours du syndrome catatonique. Méthodes : Une cohorte a été mise en place portant sur la période de novembre 2015 à avril 2019 des patients hospitalisés à l’hôpital Fontan du CHU de Lille. Les données sont issues des signes de catatonie, des résultats sur l’échelle de BFCRS, des résultats biologiques et des comptes-rendus d’imagerie, des patients de notre cohorte, réalisés lors de leur prise en charge. Résultats : La population de l’étude comportait 41 patients, d’étiologies diverses, majoritairement des troubles de l’humeur. 33 patients ont bénéficié d’une imagerie au cours de l’épisode catatonique, dont 27 IRM cérébrales. 85% des IRM comportaient des anomalies, essentiellement des leucopathies non expliquées, et des atrophies cérébrales diffuses. Les patients non répondeurs aux benzodiazépines avaient plus d’atteinte sous corticale focale que les patients répondeurs (49.3% contre 20%). Les patients qui n’ont eu qu’une réponse partielle à l’ECT présentaient davantage d’anomalies de la substance blanche et d’atrophie cérébrale diffuse que les patients qui ont totalement répondu. Conclusion : L’apport de l’imagerie dans la compréhension des mécanismes d’apparition de la catatonie est indispensable. La mise en place de protocole standardisé pour chaque patient et de séquences spécifiques pourrait nous éclairer dans notre prise en charge médicamenteuse. L’inclusion des patients de manière prospective permettra de surveiller l’évolution des patients de notre cohorte.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Amad, Ali

AUTEUR

  • Magnat, Maéva
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