Titre original :

Impact de la mise en place d’un protocole de soins dans la prise en charge de la douleur post-fracture aux urgences pédiatriques du CHU de Lille en 2018

Mots-clés en français :
  • Douleur
  • fracture
  • protocole de soins
  • pédiatrie

  • Fractures
  • Fractures
  • Douleur -- Évaluation
  • Douleur
  • Urgences en pédiatrie
  • Fractures osseuses
  • Fractures osseuses
  • Mesure de la douleur
  • Douleur
  • Médecine d'urgence pédiatrique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pédiatrie
  • Identifiant : 2019LILUM158
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 07/06/2019

Résumé en langue originale

Contexte : La prise en charge de la douleur aux urgences est généralement suboptimale. Par rapport aux recommandations de la Haute Autorité de Santé de 2016 sur les alternatives à la codéine dans la prise en charge de la douleur chez l’enfant, en 2017 la douleur post-fracture était bien évaluée mais peu réévaluée aux urgences pédiatriques du CHU de Lille. L’IBUPROFENE était sous-utilisé et le TRAMADOL utilisé en excès. Objectif : Cette étude compare la prise en charge de la douleur post-fracture avant et après la mise en place d’un protocole de soins aux urgences pédiatriques du CHU de Lille en juin 2018. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective incluant les patients de moins de 15 ans et 3 mois présentant une fracture entre juillet et septembre en 2017 et 2018. Ils étaient exclus s’ils étaient pris en charge par le SMUR, transférés d’un centre hospitalier, inclus dans une autre étude ou s’ils avaient une fracture fémorale ou dentaire. On comparait l’évolution du respect du protocole avant et après sa mise en place. Il comprend 3 étapes essentielles : une évaluation de la douleur, un traitement adapté à l’intensité de la douleur (PARACETAMOL si faible, PARACETAMOL + IBUPROFENE si modérée et IBUPROFENE + MORPHINE si forte) et une réévaluation de la douleur si nécessaire (c’està- dire si initialement EVA>3 ou EVENDOL>4). Résultats : Sur 606 dossiers médicaux examinés, 398 ont été inclus. Pour 169 patients (43%) le protocole a été respecté, dont 79 patients en 2017 et 90 en 2018. Nous avons montré une différence statistiquement significative sur la prise en charge des douleurs modérées (de 0% à 23% de traitements adaptés) et des douleurs fortes (de 0% à 18% de traitements adaptés) ainsi que sur la réévaluation de la douleur lorsqu’elle est nécessaire (augmentation de 11%). 84% des enfants douloureux ont reçu un traitement à l’admission en 2018 (augmentation de 9%), dont une augmentation de 41% d’IBUPROFENE et une diminution de 71% de TRAMADOL. La MORPHINE a été prescrite à 23 enfants en 2018 contre 1 enfant en 2017. Conclusion : La mise en place d’un protocole de soins aux urgences pédiatriques a permis d’améliorer la prise en charge des douleurs post-fracture d’intensité modérée et forte, ainsi que la réévaluation de la douleur. Des pistes d’amélioration sont envisagées afin de poursuivre l’optimisation du confort des enfants.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Avez-Couturier, Justine

AUTEUR

  • Liber-Hadengue, Mélany
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