Titre original :

Évaluation de l’intérêt d’une dérivation digestive chez les patients atteints d’une GVH digestive grave

Mots-clés en français :
  • GVH-GVH digestive
  • chirurgie
  • stomie
  • corticorésistance
  • réfractaire

  • Cellules souches hématopoïétiques
  • Réaction du greffon contre l'hôte
  • Chirurgie -- Complications
  • Stomie
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Transplantation de cellules souches hématopoïétiques
  • Maladie du greffon contre l'hôte
  • Complications postopératoires
  • Stomies chirurgicales
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie générale
  • Identifiant : 2019LILUM160
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 08/06/2019

Résumé en langue originale

INTRODUCTION : La GVH est une complication majeure post greffe de CSH. Le tube digestif est fréquemment atteint avec une prédominance des lésions sur le grêle distal, le caecum et le colon ascendant. L’atteinte digestive est classée en 4 stades avec une mortalité plus importante en cas de stade 3 et 4. La première ligne de traitement est la corticothérapie avec une corticorésistance dans 50 % des cas et un pronostic sombre associé. Aucune étude ne s’intéresse à la place de la stomie de dérivation en amont des lésions de GVH. L’objectif de notre étude a été d’évaluer sur la survie à 1 an, l’intérêt d’une stomie de dérivation chez les patients atteints d’une GVH digestive de stade 3 ou 4 et corticorésistante. METHODE : Nous avons inclus tous les malades ayant présenté une GVH digestive de stade 3 ou 4 et corticorésistante au CHRU de Lille en comparant les malades opérés d’une stomie de décharge aux malades non opérés. Le critère de jugement principal était la survie à 1 an. Les critères secondaires étaient la description des malades opérés, la survie à 2 ans et les décès d’une complication digestive. RESULTATS : Du 1er aout 2004 au 1er janvier 2019, 1295 malades ont bénéficié d’une greffe de CSH, 55 ont développé une GVH digestive sévère corticorésistante, 13 patients ont bénéficié d’une stomie de dérivation et 38 patients ont bénéficié d’un traitement médical seul. Nous n’avons pas mis en évidence de différence significative entre les 2 groupes sur le stade de la GVH digestive. Concernant le critère de jugement principal, la survie à 1 an était plus élevée dans le groupe des patients opérés (46 % vs 5 %, p = 0,0004). Les indications opératoires étaient un syndrome occlusif dans 4 cas et une aggravation des symptômes sous traitements immunosuppresseurs (augmentation de la diarrhée, hémorragie digestive, infection) dans 9 cas. La stomie était réalisée en moyenne à 66 jours de la GVH. La survie à 2 an était plus élevée chez les patients opérés (31 % vs 3 %, p = 0,0015). Il y avait plus de décès par complications digestives chez les patients opérés (46 % vs 31 %, p = 0,182). CONCLUSION : Chez les patients atteints d’une GVH digestive de stade 3 ou 4, corticorésistante, l’amélioration de la survie à 1 an par une stomie de dérivation suggère de discuter la chirurgie chaque fois que l’état du patient et l’atteinte digestive le permettent.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Zerbib, Philippe

AUTEUR

  • Khodr, Justine
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