• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2019LILUM156
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 06/06/2019

Résumé en langue originale

Introduction : L’évaluation de la qualité de la formation par les étudiants est fondamentale. Plusieurs études ont montré le déficit entre les compétences réellement acquises et celles désirées par l’étudiant lors d’un stage du second cycle. L’objectif de l’étude est de rechercher quels critères déterminent un bon stage clinique hospitalier perçu comme tel par les étudiants du second cycle. Matériels et Méthode : Étude prospective, descriptive, observationnelle, multicentrique. Les données étaient recueillies au moyen d’un questionnaire auprès d’étudiants du DFASM via la plateforme GELULES. Étaient explorés les champs «paramètres logistiques», «activité de soins», «enseignement théorique», «ambiance et intégration à l’équipe», et «l’après stage». Etaient incluses toutes les évaluations des stages cliniques hospitaliers de DFASM effectués du 01 avril 2018 au 30 juin 2018, réalisées au moyen d’un questionnaire en ligne. Résultats : 2429 évaluations ont été collectées, d’étudiants de 22 UFR différentes. L’étudiant apprécie de réaliser les objectifs de stage définis à son arrivée dans le service (p <0.0001). La réalisation de gestes techniques spécifiques à la spécialité prend une place importante dans l’appréciation du stage (p <0.0001). La rareté des tâches administratives souhaitée par les étudiants concentre ainsi leur attention sur la clinique (p <0.0001). La bonne ambiance de stage est primordiale, aussi bien avec l’équipe médicale (p <0.0001) que paramédicale (p <0.001), et il apprécie qu’on lui présente l’organisation du service (p < 0.01) et les différents membres de l’équipe en début de stage (p < 0.01). L’enseignement théorique ne doit pas être délaissé et il en attend une adéquation avec le programme du concours d’internat et une adaptation au niveau de formation (p <0.0001). Un bon stage est synonyme de progression pour l’étudiant (p <0.0001). Enfin, le stage doit se conclure par un entretien avec le référent, permettant d’énumérer les difficultés qu’a rencontrées l’étudiant au cours de son stage (p <0.0001). Conclusion : L’étudiant doit faire partie intégrante de l’évaluation, et des actions concrètes d’amélioration de l’enseignement doivent être entreprises. Il convient de remettre le stage dans son contexte. Certains stages peuvent être appréciés et notés différemment selon les motivations et aspirations de chacun. La motivation de l’étudiant en stage favorise l’encadrement par ses chefs. L’étudiant est contraint de suivre un cursus de formation défini par l’UFR. Cela l’amène donc à devoir réaliser certains stages pour lesquels il n’a pas d’attrait. Certains aspects comme l’acceptation du processus de l’évaluation par les enseignants eux-mêmes méritent d’être approfondis et de faire l’objet d’études futures. Il convient de rappeler que le point de vue de l’étudiant n’est pas le seul permettant d’affirmer qu’un stage est bon ou mauvais. La voix de tous les autres acteurs mériterait d’être elle aussi entendue.

Résumé traduit

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