Titre original :

Impact négatif de la résection chirurgicale étendue sur la survie des patients opérés d’un corticosurrénalome malin de stade II

Mots-clés en français :
  • Corticosurrénalome
  • chirurgie
  • facteurs pronostiques
  • survie

  • Corticosurrénalome
  • Cortex surrénal
  • Survie (médecine)
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Tumeurs corticosurrénaliennes
  • Surrénalectomie
  • Procédures de chirurgie des glandes endocrines
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie générale
  • Identifiant : 2019LILUM153
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 06/06/2019

Résumé en langue originale

Introduction : Le carcinome corticosurrénalien (CCS) est une pathologie rare dont le pronostic est sombre. Le seul traitement curatif est chirurgical mais il n’est pas standardisé. En particulier, l’étendue de l’exérèse des tumeurs localisées est un sujet débattu. L’objectif de ce travail était de décrire, spécifiquement au sein des patients de stade II, l’impact sur la survie d’une exérèse élargie aux organes de voisinage. Matériel et méthodes : Une étude rétrospective monocentrique des patients opérés d’un CCS jusqu’au 31 décembre 2018 au CHU de Lille a été réalisée. Les données préopératoires, chirurgicales, anatomopathologiques et de suivi ont été recueillies. Résultats : De 1966 à 2018, 135 patients ont bénéficié de l’exérèse d’un CCS, dont 69 de stade II. Parmi eux, une surrénalectomie seule a été réalisée chez 53 patients et une chirurgie élargie chez 16 patients. Les patients du groupe surrénalectomie élargie avaient une survie globale plus faible que ceux du groupe surrénalectomie seule (2,9 contre 19,6 ans, p<0,0001). En analyse multivariée, l’exérèse élargie (p=0,0098 ; HR=3,869), l’âge (p=0,0177 ; HR=1,034), la sécrétion de glucocorticoïdes (p=0,0018 ; HR=4,504) et le nombre de ganglions sur la pièce opératoire (p=0,0272 ; HR=1,128) étaient associés à une diminution de la survie globale. La rupture tumorale (p=0,0344 ; HR=4,268) et le nombre de ganglions sur la pièce opératoire (p=0,0063 ; HR=1,256) étaient associés à une diminution de la survie sans récidive mais pas l’exérèse élargie (p=0,058 ; HR=4,268). Conclusion : Le recours à une chirurgie étendue lors de la prise en charge d’un CCS de stade II diminue significativement la survie globale des patients, possiblement par les complications propres aux résections d’organes, alors qu’il ne semble pas impacter la survie sans récidive. Il est donc préférable d’éviter un geste étendu lorsque cela est possible, cependant sans compromettre la qualité oncologique de la résection.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Caiazzo, Robert

AUTEUR

  • Vangelder, Vincent
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