Titre original :

Accès et caractéristiques des soins psychiatriques ambulatoires chez les étudiants post-bac des Hauts-de-France

Mots-clés en français :
  • Etudiants
  • psychiatrie
  • accès aux soins
  • barrières
  • stigmatisation

  • Étudiants
  • Malades mentaux -- Soins
  • Soins médicaux ambulatoires
  • Droit à la santé
  • Étudiants
  • Santé mentale
  • Soins ambulatoires
  • Accessibilité des services de santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Psychiatrie
  • Identifiant : 2019LILUM144
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 04/06/2019

Résumé en langue originale

Introduction : Les étudiants sont une population présentant des prévalences de troubles psychiques importantes et supérieures à la population générale. Leur consultation des services de soin psychiatrique reste marginale et une grande proportion des étudiants en souffrance ne recherche pas d’aide. Méthode : Nous avons réalisé une série d’entretiens avec des praticiens en santé mentale afin de mettre en lumière les caractéristiques du suivi des étudiants et d’identifier les barrières entravant leur recours au soin. Résultats : 13 soignants ont pu être interviewés. Il apparaît que la population étudiante n’est pas sensibilisée suffisamment tôt à la pathologie mentale ni aux structures qui lui sont disponibles en cas en détresse psychique. Des barrières structurelles ont été décrites, tel que le délai d'attente avant la première consultation, le coût du suivi, la localisation des structures et la peur d'un manque d'anonymat. Les études et la pression qu'elles comportent ont été retrouvées comme des facteurs fragilisants importants chez les étudiants. Les comorbidités addictives ont été décrites comme plus marquées et fréquentes, dans un objectif d’anxiolyse, avec un grand déni de la part des étudiants. Néanmoins, les étudiants accédant au soin semblent y répondre positivement, avec de une stabilisation plus rapide et efficace de leurs symptômes que dans la population générale. L'utilisation des thérapeutiques médicamenteuses apparaît efficace, même à faible posologie et sur de courtes durées. Conclusion : Il semble que malgré une bonne efficacité des soins chez les étudiants il persiste des freins à leur recherche d’aide. Des innovations dans la façon de présenter et sensibiliser les étudiants à la pathologie mentale pourraient être proposées, tant au niveau des institutions académiques que dans le fonctionnement du soin lui-même.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Grangenevre, Pierre

AUTEUR

  • Lemahieu, Vincent
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