Titre original :

Prévalence et caractéristiques des reconsommations en alcool chez des patients en attente de transplantation hépatique

Mots-clés en français :
  • Alcool
  • reconsommations
  • rechutes
  • transplantation
  • greffe
  • hépatique
  • biomarqueurs

  • Foie -- Transplantation
  • Consommation d'alcool
  • Alcoolisme
  • Transplantation hépatique
  • Consommation d'alcool
  • Prévalence
  • Alcoolisme
  • Récidive
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Psychiatrie
  • Identifiant : 2019LILUM146
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 04/06/2019

Résumé en langue originale

Contexte : Chaque année près de 10 000 décès sont imputables à la maladie alcoolique du foie principale cause de cirrhose en France. Le traitement de référence est alors la transplantation hépatique. Une abstinence totale en alcool est une condition indispensable pour accéder à la greffe. S’il existe une littérature conséquente sur les reconsommations en post-greffe, peu d’études se sont intéressées à celles-ci sur la période précédant la transplantation. Ce travail de thèse avait pour principal objectif de déterminer la prévalence des reconsommations en alcool des patients inscrits sur liste d’attente de greffe hépatique au CHU de Lille, et secondairement de décrire la nature de celles-ci et leur impact sur le parcours de soins du patient. Méthode : Les données ont été recueillies de manière rétrospective via les dossiers médicaux des patients. Tous les patients inscrits sur liste d’attente de greffe de janvier 2016 à décembre 2018 ont été inclus. Résultats : 12 reconsommations ont été détectés. La prévalence était de 3,2% sur l’ensemble des patients inscrits sur liste. L’alcoolémie fut le seul mode de découverte. 3 des 4 faux-pas identifiés furent greffés et seulement 1 des 8 rechutes fut greffée. Discussion : Notre prévalence de 3,2% est inférieure à celle retrouvée dans la littérature. Cela pourrait être lié aux choix des biomarqueurs utilisés en soins courant. Seul l’alcoolémie était réalisée de manière systématique au cours du suivi pré-greffe. Or sa fenêtre de détection des consommations est faible comparativement à d’autres biomarqueurs. La faible proportion de patients alcoolo-dépendants inscrits sur liste pourrait aussi expliquer la faible prévalence des reconsommations. Ces dernières ont un impact variable sur le devenir du patient. Si les faux-pas ne semblent pas avoir limité l’accès à la greffe peu de patients ayant présenté une rechute ont pu être greffés. Conclusion : L’utilisation de biomarqueurs plus performants en systématique pourrait permettre une meilleure détection des reconsommations sur liste. La prise en charge de ces dernières ne fait actuellement l’objet d’aucune recommandation, et leur impact sur le devenir du patient en post greffe reste incertain.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Menard, Olivier

AUTEUR

  • Guenard, Cécile
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