Titre original :

La pharmaco-épidémiologie dans les pathologies psychiatriques

Mots-clés en français :
  • Pharmaco-épidémiologie
  • clozapine
  • lithium
  • antidépresseurs tricycliques
  • IMAO
  • électroconvulsivothérapie
  • troubles psychiatriques sévères

  • Maladies mentales
  • Pharmacoépidémiologie
  • Électrochoc
  • Troubles mentaux
  • Pharmacoépidémiologie
  • Électroconvulsivothérapie
  • Revue de la littérature
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Psychiatrie
  • Identifiant : 2019LILUM145
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 04/06/2019

Résumé en langue originale

Introduction : Les troubles psychiatriques sévères (SMI) sont fréquemment rencontrés en psychiatrie générale et concernent les patients souffrant d’un trouble du spectre psychotique, d’un épisode dépressif caractérisé sévère ou d’un trouble bipolaire sévère. Ils engendrent des complications dont les plus sévères sont la diminution de la qualité de vie et une augmentation de la morbi-mortalité notamment le décès par suicide. En outre, les patients souffrant de SMI présentent fréquemment des symptômes sévères et résistants aux traitements usuels nécessitant le recours à des traitements médicamenteux et non médicamenteux spécifiques. L’objectif de cette étude est de s’intéresser aux traitements les plus efficaces dans ces populations et de déterminer la place de l’électroconvulsivothérapie (ECT) en tant que traitement de référence des SMI. Méthode : La première partie de ce travail a été consacrée à une revue de la littérature scientifique sur la pharmaco-épidémiologie de la clozapine, du lithium, des inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) et des antidépresseurs tricycliques dans les SMI. Ensuite, la place de l’ECT dans la prise en charge psychiatrique actuelle a été appréhendée dans une seconde partie. Résultats : Les traitements de référence des SMI que sont la clozapine, le lithium, les IMAO, les tricycliques et l’ECT, bien qu’ils soient efficaces, sont vraisemblablement sous-utilisés à travers le monde en raison de la crainte des effets secondaires qu’ils induisent. Parmi les travaux qui ont été cités, on dénombre peu d’études pharmaco-épidémiologiques françaises. Conclusion : L’amélioration de l’état de santé ne peut se concevoir sans l’accès à des soins de précoces et efficaces dans notre domaine. Le renforcement des connaissances pharmacoépidémiologiques de manière générale et plus particulièrement en France pourrait permettre d’accéder à une meilleure organisation des soins pour les patients souffrant de SMI.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Amad, Ali

AUTEUR

  • Demesmaeker, Alice
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