• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2019LILUM134
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 29/05/2019

Résumé en langue originale

Contexte : Suite à la suppression du certificat prénuptial en 2007, les femmes ne reçoivent plus les informations concernant l’anticipation et le déroulement d’une grossesse. Au cours de ma pratique professionnelle, j’ai remarqué qu’il existait des méconnaissances sur l’anticipation d’une grossesse, le déroulement de celle-ci et la période du post-partum. Ce manque d’informations peut avoir un impact sur cette grossesse. Notre travail s’intéresse aux connaissances des femmes concernant la physiologie de la grossesse. Méthode : Il s’agit d’une étude qualitative par entretiens individuels semi-directifs auprès de femme âgées de 18 à 43 ans, avec ou sans grossesse antérieure. Elles ont été recrutées par la méthode de proche en proche. Les entretiens ont été enregistrés puis retranscrits mot à mot en Verbatim. Une triangulation des données et une analyse thématique via le logiciel NVivo ont été réalisées. Résultats : Quinze femmes ont participé à notre étude. Les entretiens permettent d’objectiver des lacunes importantes sur l’anticipation d’une grossesse : l’existence et l’utilité de la consultation préconceptionnelle sont peu connues. Les nulligestes ne sont pas au courant du suivi de grossesse ni de son déroulement. En cas de grossesse antérieure, elles sont mieux informées. Certaines situations à risque potentiellement graves, telles que la fièvre, ne sont pas connues. L’accouchement est souvent mal vécu chez les femmes ayant déjà accouché et il est appréhendé par les nulligestes. Le post-partum est souvent une période compliquée à cause de la réappropriation du corps. Il est aussi marqué par l’appréhension de l’allaitement. Conclusion : Plusieurs éléments expliquant ce manque de connaissances ressortent : l’absence d’intérêt des femmes, l’oubli ainsi que le défaut d’explication lors des consultations médicales. L’information doit donc être répétée dès que la consultation s’y prête et il ne faut pas hésiter à la transmettre à la patiente même si cette dernière n’en fait pas la demande.

Résumé traduit

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