Titre original :

Lésions psoriasiformes paradoxales du cuir chevelu induites par anti-TNFα dans une population de patients traités pour une maladie inflammatoire chronique de l’intestin : à propos de 30 cas

Mots-clés en français :
  • Anti-TNFα
  • éruption psoriasiforme
  • effet paradoxal
  • cuir chevelu
  • maladie inflammatoire chronique de l’intestin
  • maladie de crohn
  • rectocolite hémorragique

  • Maladies inflammatoires chroniques de l'intestin
  • Anti-TNF-alpha
  • Psoriasis
  • Cuir chevelu
  • Maladies inflammatoires intestinales
  • Facteur de nécrose tumorale alpha
  • Psoriasis
  • Dermatoses du cuir chevelu
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Dermatologie vénéréologie
  • Identifiant : 2019LILUM132
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 29/05/2019

Résumé en langue originale

Contexte : Les anti-TNFα sont utilisés de manière courante dans les pathologies inflammatoires dermatologiques, rhumatologiques et gastro-entérologiques. Un des effets secondaires bien décrit chez les patients atteints de MICI est l’apparition de lésions psoriasiformes paradoxales, dont la prise en charge n’est pas codifiée et dont l’impact est important, conduisant parfois à l’arrêt de la biothérapie en dépit de son efficacité sur la pathologie princeps. Méthodes : Étude rétrospective, observationnelle, descriptive, monocentrique réalisée au CHU de Lille de juin 2006 à mars 2019 concernant les patients suivis pour une MICI avec atteinte psoriasiforme paradoxale sévère du cuir chevelu. Résultats : Trente patients dont 70% de femmes suivis pour une Maladie de Crohn (90%) ou une Rectocolite Hémorragique et présentant une atteinte sévère du scalp, traités par Infliximab (n=17), Adalimumab (n=12) et Certolizumab (n=1) ont été inclus. Les soins locaux étaient suffisants pour 6 patients. Du Méthotrexate a été ajouté chez 15 patients et était efficace chez 9 d’entre eux. La biothérapie était arrêtée chez 17 patients. La reprise d’un autre anti-TNFα chez 7 patients provoquait la réapparition des lésions. Un remplacement par Ustekinumab chez 8 patients permettait la disparition des lésions, ne persistait que l’atteinte plantaire chez 3 d’entre eux ; un remplacement par Vedolizumab chez 5 patients permettait d’obtenir une guérison cutanée. Conclusion : La prise en charge des lésions psoriasiformes paradoxales nécessite d’envisager l’instauration de traitements topiques ou systémiques disponibles dans le traitement du psoriasis. A eux seuls ils peuvent suffire à améliorer l’atteinte cutanée et permettre la poursuite de l’anti-TNFα ; en cas d’échec d’autres molécules sont à présent disponibles dans le traitement des MICI, elles semblent moins responsables d’effets indésirables cutanés et peuvent représenter une bonne option thérapeutique dans les cas les plus sévères et complexes.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Buche, Sébastien

AUTEUR

  • Fievet, Charlotte
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