• Langue : Français
• Discipline : Médecine. ORL et Chirurgie cervico-faciale
• Identifiant : 2019LILUM133
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 29/05/2019

Résumé en langue originale

INTRODUCTION : La mesure de l'audition chez les enfants implantés cochléaires de 1 et 4 ans est un défi pour les équipes d’audiophonologie en raison d’un conditionnement difficile. Il n’existe pas de test objectif pour évaluer l’audition des enfants implantés. La spectroscopie proche infra-rouge (fNIRS: Fonctional Near Infrared Spectrosopy) est un outil permettant de mesurer la concentration en hémoglobine oxygénée (HBO) et désoxygénée (HBR) au sein du cortex cérébral en réponse à un stimulus. L'objectif principal était de revoir les mécanismes de l’audition centrale appliqués à la fNIRS. Les objectifs secondaires au sein de l’unité d'audiophonologie étaient d’acquérir la maitrise technique de l’acquisition fNIRS pour en souligner les principes et les limites chez des sujets normo-entendants. MATERIEL ET METHODE : Nous avons fait une revue de la littérature sur PUBMED en utilisant les critères de recherche suivants [central auditory processing ; auditory cortex]. Le NIRScout (NIRx Medizintechnik GmbH, Berlin, Allemagne) a été utilisé en mode 8 sources lumineuses et 8 détecteurs (optodes). La stimulation lumineuse est de 760 nm et de 850 nm. Les sujets étaient des sujets sains volontaires normo-entendants (n=9). Une stimulation était présentée en champ libre à une intensité de 70 dB HL (Narrow Band 500 Hz et 8000 Hz, logatomes che, pa). Les concentrations en hémoglobine étaient calculées selon la loi de Beer-Lambert modifiée. RESULTATS : Quatre détecteurs et quatre sources étaient dédiés à chaque lobe temporal pour 10 canaux par lobe temporal. Chaque couple source/détecteur était séparé de 30 mm. La partition de stimulation sonore synchronisée par des triggers au spectroscope peut être obtenue via différentes plateformes informatiques tel que Psychopy (Python) ou Nirstim (Matlab). Nous avons pu mettre en évidence des réponses hémodynamiques typiques marquées par une augmentation en concentration de l'hémoglobine oxygénée et une diminution de l'hémoglobine désoxygénée en réponse au stimulus sonore. Ces réponses n’étaient pas constantes pour l’ensemble des stimuli et plus marquées pour les stimulations à 8000 Hz et pour les logatomes. CONCLUSION : Cette méthode d'analyse de la réponse corticale est prometteuse pour la pratique audio-phonologique. L'association de la fNIRS à l'électro-encéphalogramme est une piste d’avenir pour corréler la réponse électrique à la réponse hémodynamique.

Résumé traduit

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