Titre original :

Construction et validation d'une échelle d'estime de soi multidimensionnelle : l'IRES (Inventaire des Ressources de l'Estime de Soi)

Mots-clés en français :
  • Estime de soi
  • échelle multidimensionnelle

  • Estime de soi
  • Échelle multidimensionnelle
  • Échelles d'évaluation psychiatrique
  • Concept du soi
  • Échelles d'évaluation en psychiatrie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Psychiatrie
  • Identifiant : 2019LILUM140
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 03/06/2019

Résumé en langue originale

L’estime de soi est un sujet très exploré dans la littérature. Sa définition est difficile et non consensuelle. Il existe des échelles d’estime de soi unidimensionnelles ou multidimensionnelles. Il y a un intérêt majeur à explorer et mesurer l’estime de soi, en effet sur le plan psychopathologique, il a été montré qu’il existe un lien entre une estime de soi fragile, la dépression et les traits de personnalité dépendante. Notre étude avait pour objectif de valider une échelle d’estime de soi multidimensionnelle : l’IRES, dans l’optique d’une utilisation en pratique clinique. Méthode : L’IRES a été construite à partir d’autres sources. Elle comprenait 17 questions réparties dans 4 dimensions définies à priori : « rapport aux corps », « rapport aux autres », « rapport à soi », « efficacité ». L’échelle de référence utilisée pour valider les qualités psychométriques était la selfesteem scale de Rosenberg. Les questionnaires ont été distribués sous format papier et numérique. La population étudiée était composée de soignants et de leur proche. L’analyse en composantes principales, l’analyse factorielle, les corrélations de Pearson’s et de Fisher ont été utilisées pour valider le construit de l’IRES et évaluer ses qualités psychométriques. Résultats : Les analyses n’ont pas validé les dimensions définies à priori. L’IRES a été analysée et l’analyse en composantes principales a mis en lumière 3 dimensions. L’analyse factorielle a permis de regrouper les questions avec leur dimension respective. On obtenait des dimensions identifiées comme : « rapport à soi », « expression des besoins et des émotions » et « affirmation de soi ». Les analyses ont montrées des corrélations de Pearson’s positive entre l’IRES et l’échelle de Rosenberg (coefficient=0,5738351 , p<2,2e-16), entre la dimension « rapport à soi » et l’échelle de Rosenberg (Pearson’s=0.6262868, p<2,2e-16), entre la dimension « expression des besoins et des émotions » et l’échelle de Rosenberg (Pearson’s=.3346992, p=2,218e-06) et entre la dimension « affirmation de soi » et l’échelle de Rosenberg (Pearson’s=0.2395433, p=0.0007682) montrant des qualités psychométriques satisfaisantes. Conclusion : L’étude a permis de mettre en exergue d’autres dimensions que celles définies à priori. Sur un plan statistique, l’IRES a montré de bonnes qualités psychométriques. A l’avenir, il serait intéressant de valider l’IRES avec les dimensions nouvellement découvertes.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Versaevel, Christophe

AUTEUR

  • Tran, Mickaël
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