Titre original :

Caractérisation clinique et moléculaire d’une cohorte de 362 patients présentant un syndrome des mains et pieds fendus

Mots-clés en français :
  • Malformations des membres
  • syndrome des mains et pieds fendus
  • ectrodactylie
  • SHFM

  • Main
  • Pied -- Malformations
  • Anomalies morphologiques congénitales de la main
  • Anomalies morphologiques congénitales du pied
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Génétique Médicale
  • Identifiant : 2019LILUM128
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 24/05/2019

Résumé en langue originale

Le syndrome des mains et pieds fendus (SHFM ou split hand/foot malformation) est une malformation rare touchant les rayons centraux des extrémités. Elle est caractérisée par une grande hétérogénéité clinique et génétique. Ainsi six types de SHFM et deux types de SHFLD (SHFM avec anomalie des os longs) sont actuellement recensés dans la base de données OMIM. Malgré les importants progrès techniques récents, aucune analyse unique ne permet actuellement d’explorer les différentes causes moléculaires de SHFM ; il reste donc important de pouvoir orienter les investigations en fonction d’une hypothèse clinique. L’objectif de ce travail était, à partir de l’analyse de la plus grande cohorte de patients atteints de SHFM jamais décrite à notre connaissance, de préciser les corrélations génotype-phénotype afin d’aboutir à une proposition de chemin diagnostique, orientant les investigations moléculaires. Nous avons étudié rétrospectivement une cohorte de 362 cas de SHFM sur les plans clinique et moléculaire. La cause a pu être identifiée chez 47% d’entre eux. Il s’agissait le plus souvent de duplications 10q24 (17%) ou de variations ponctuelles du gène TP63 (14%), avec, cependant, d’importantes différences selon que les SHFM soient isolées ou s’intègrent dans un cadre syndromique, selon l’association ou non à une atteinte des os longs et selon le nombre d’extrémités affectées. Cette étude confirme aussi certaines associations (monodactylies et duplications 10q24 (p<0,0001), dysplasies ectodermiques, fentes labio-palatines et anomalies de TP63 (p<0,0001)). Elle a également permis de pointer certaines associations encore non décrites à notre connaissance, telles que l’atteinte préférentielle des membres inférieurs dans les SHFM de type 1. Nous concluons ce travail par la proposition d’un chemin diagnostique devant une SHFM.

Résumé traduit

...

  • Directeur(s) de thèse : Manouvrier-Hanu, Sylvie

AUTEUR

  • Brunelle, Perrine
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès réservé aux membres de l'Université de Lille sur authentification