Titre original :

Anaphylaxie alimentaire chez l’enfant d’âge préscolaire et spécificités du nourrisson : analyse des données du Réseau d’Allergo-Vigilance®

Mots-clés en français :
  • Anaphylaxie
  • préscolaire
  • nourrisson

  • Anaphylaxie
  • Anaphylaxie
  • Allergie alimentaire
  • Allergie alimentaire
  • Anaphylaxie
  • Anaphylaxie
  • Hypersensibilité alimentaire
  • Hypersensibilité alimentaire
  • Étude comparative
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pédiatrie
  • Identifiant : 2019LILUM124
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 23/05/2019

Résumé en langue originale

Contexte : Peu d’études s’intéressent à l’anaphylaxie alimentaire survenant spécifiquement à l’âge préscolaire. Reconnaître des spécificités de l’anaphylaxie chez le nourrisson pourrait permettre d’améliorer le diagnostic et la prise en charge. Objectif : Déterminer les particularités de l’anaphylaxie alimentaire chez le nourrisson (< 1 an) en comparant les caractéristiques des réactions à cet âge à celles d’enfants d’âge préscolaire (1-5 ans). Méthodes : Étude rétrospective à partir des données recueillies par le Réseau d’Allergo-Vigilance® (2002-2017) concernant tous les cas d’anaphylaxie alimentaire chez des enfants < 6 ans. Deux groupes d’âge étaient comparés (nourrissons < 1 an, enfants d’âge préscolaire de 1 à 5 ans). Résultats : 386 (20%) des 1951 cas d’anaphylaxie alimentaire concernaient les enfants < 6 ans et 61 des nourrissons (âge moyen : 2,6 ans ; DS:1,5). Chez les nourrissons, les allergènes les plus fréquents étaient le lait de vache (59%), l’œuf (20%), l’arachide (3%) et chez ceux d’âge préscolaire (1-5 ans), l’arachide (23%), la noix de cajou (19%), le lait de vache (13%). Chez le nourrisson, l’anaphylaxie était le plus souvent inaugurale (89%) et lors du sevrage de l’allaitement maternel (46%) ; l’atteinte clinique était cutanéomuqueuse (79%), digestive (49%), respiratoire (48%), et cardiovasculaire (28%). Un quart des nourrissons recevaient de l’adrénaline (22% chez l’enfant d’âge préscolaire). L’urticaire, les vomissements, l’atteinte cardiovasculaire et les signes neurologiques étaient plus fréquents chez le nourrisson par rapport à l’enfant d’âge préscolaire (p=0,02; 0,005; <0,001; 0,02, respectivement). Les antihistaminiques et les corticoïdes étaient plus souvent prescrits chez les enfants d’âge préscolaire (p=0,005; 0,025, respectivement). Conclusion : Un phénotype de l’anaphylaxie alimentaire du nourrisson est décrit : allergie inaugurale fréquente, impact de l’allergie au lait de vache, fréquence des manifestations à type d’urticaire, vomissements et atteinte cardiovasculaire. Chez le nourrisson, d’autres études sont nécessaires pour préciser les critères diagnostics, l’intérêt de posologie adaptée d’auto-injecteurs d’adrénaline.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Pouessel, Guillaume

AUTEUR

  • Jean-Bart, Charlotte
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