Titre original :

Evaluation génotypique et phénotypique de la polyendocrinopathie auto-immune de type 1 : étude prospective multicentrique nationale française de 2008 à 2018

Mots-clés en français :
  • APECED
  • AIRE
  • polyendocrinopathie
  • génotype
  • immunophénotypage lymphocytaire

  • Polyendocrinopathie autoimmune
  • Immunophénomarquage
  • Génotype
  • Polyendocrinopathies auto-immunes
  • Immunophénotypage
  • Génotype
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Endocrinologie et métabolismes
  • Identifiant : 2018LILUM185
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 15/06/2018

Résumé en langue originale

Contexte : La polyendocrinopathie auto-immune de type 1 (PEAI1) est une maladie génétique rare et grave de transmission autosomique récessive, liée aux mutations du gène AIRE. Elle associe les éléments de la triade de Whitaker (candidose cutanéo-muqueuse chronique (CMC), hypoparathyroïdie (HP), et insuffisance surrénalienne (IS)) à d’autres maladies auto-immunes d’organes, une dystrophie ectodermique et des auto-anticorps spécifiques d’organes et de cytokines. Une étude descriptive rétrospective dans l’interrégion Nord-Ouest de la France avait été préalablement réalisée. Une étude de plus grande envergure était nécessaire afin de caractériser ces patients au niveau national. L’objectif principal était de déterminer le spectre mutationnel du gène AIRE au niveau national. Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude prospective, multicentrique nationale où l’ensemble des atteintes du syndrome a été répertorié chez ces patients. L’analyse du gène AIRE, un immunophénotypage lymphocytaire, un génotypage HLA, des explorations fonctionnelles respiratoires et une échographie abdominale ont été réalisées de façon systématique en plus de la recherche d’auto-anticorps. Cette évaluation a été réalisée à 3 reprises en deux ans. Résultats : Vingt-cinq patients (23 familles) sur 43 patients pressentis ont été analysés au niveau national. La mutation Finlandaise R257X était la plus fréquente. Un total de 11 mutations a été recensé, dont deux nouvelles. La prévalence est estimée à 1 pour 200 000. L’âge médian des patients est de 26 ans, et le sexe-ratio est de 1,1. On dénombre en moyenne 7 atteintes. 76 % des patients présentent la triade de Whitaker. Les atteintes les plus fréquentes sont la CMC, l’IS et l’HP mais l’atteinte pulmonaire (62%), la dystrophie ectodermique (80%) avec atteinte oculaire (33%) et la malabsorption (32%) sont fréquentes. Il existe une lymphopénie NK ainsi qu’une augmentation significative des lymphocytes T4 et T8 avec une altération de l’homéostasie lymphocytaire B dépendante de l’âge du patient (inversion du ratio LB naïfs/LB mémoires) (p<0,001). Conclusion : La population de patients PEAI1, décrite pour la première fois sur l’ensemble du territoire, montre une grande variabilité génotypique et phénotypique. Nous confirmons une altération de l’homéostasie lymphocytaire B dépendante de l’âge. Il serait nécessaire d’ouvrir un registre national au long cours plus exhaustif qui permettrait une meilleure compréhension clinique et fondamentale de la PEAI1.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Humbert, Linda

AUTEUR

  • Humbert, Linda
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