Titre original :

L’accès aux soins médicaux ambulatoires de second recours : étude auprès des patients de la communauté de communes du Sud-Avesnois

Mots-clés en français :
  • Accès aux soins
  • accessibilité aux soins
  • renoncement aux soins
  • démographie médicale
  • distance de consultation
  • délai de consultation
  • médecins spécialistes
  • soins de second recours

  • Soins médicaux ambulatoires
  • Médecine -- Spécialités
  • Services de santé en milieu rural
  • Soins ambulatoires
  • Accessibilité des services de santé
  • Disparités d'accès aux soins
  • Santé en zone rurale
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2019LILUM117
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 21/05/2019

Résumé en langue originale

Contexte : La proximité et la disponibilité des médecins spécialistes (MS) posent un problème majeur de santé publique. La démographie médicale des MS évolue et engendre des inégalités, notamment en milieu rural. L’accès aux MS dans la Communauté de Communes du Sud Avesnois (CCSA) en est un exemple. Nous avons ainsi voulu décrire les conditions d’accès spatial et temporel aux MS qui poseraient problème dans la CCSA. Méthode : Etude transversale, descriptive, quantitative, proposée à l’ensemble de la patientèle des médecins généralistes (MG) de la CCSA sur une journée de consultation (soit environ 20 patients par cabinet et par jour) sous la forme d’un questionnaire. Recherche menée sur une période de deux mois, du 3/12/2018 au 28/01/2019. Résultats : 368 patients ont été interrogés dans les 13 cabinets des MG de la CCSA. L’ophtalmologie (délai de consultation en moyenne de 177 jours (IC95% [161-193]) et la dermatologie (107 jours (IC 95% [83-132]) sont les deux spécialités les moins disponibles. La durée de trajet était, en moyenne, de plus de 45 minutes pour les quatre spécialistes les moins proches des patients de la CCSA, soit 47 minutes pour l’urologue (IC 95% [38-55]), 49 minutes pour le rhumatologue (IC95% [38.47-59.74]), 57 minutes pour le neurologue (IC 95% [43-66]), et 80 minutes pour l’oncologue (IC95% [64-94]). 30% des patients interrogés ont déjà renoncé à une consultation avec un MS du fait d’un délai de consultation trop long. 39% des patients ont déjà renoncé à une consultation chez un MS, à cause d’une durée de trajet trop longue. 86% des patients interrogés privilégient l’offre de soins en spécialistes locaux. Néanmoins 59% des patients ont du mal à obtenir un rendez-vous avec ces MS. Enfin, 77 % des patients ont peur de manquer de MS dans les années à venir. Conclusion : L’accès aux MS est relativement préservé dans la CCSA, hormis certaines spécialités où la durée de trajet peut être source d’inégalités pour les patients de cette zone. Cela a pour conséquence des recours inappropriés aux urgences et un renoncement aux soins.

Résumé traduit

...

  • Directeur(s) de thèse : Dubuissez, Yves

AUTEUR

  • Carnot, Damien
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre