• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2019LILUM112
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 16/05/2019

Résumé en langue originale

Contexte : La médecine générale s’exerce de différentes façons en Europe, une enquête de terrain est nécessaire pour pouvoir harmoniser l’enseignement médical et les pratiques. Objectif : Comparer le contenu d’une consultation de médecine générale entre la France et la Hongrie, au niveau du suivi des patients et des actes réalisés. Méthode : Une étude descriptive, comparative a été réalisée. 300 questionnaires ont été envoyés à des médecins hongrois entre le 15 Octobre et le 26 Novembre 2018. Les données sur la France été tirées de l’étude pilote de 2014 où 150 questionnaires avaient été envoyés. Résultats : Le taux de réponse était de 66.6% en France, et de 23.3% en Hongrie. Alors que les médecins hongrois sont majoritairement salariés et toujours aidés par des assistants médicaux, les médecins français sont libéraux et n’ont jamais d’assistants. La majorité des médecins des deux pays sont des femmes, ils travaillent dans des cabinets de groupe en milieu urbain. Les médecins hongrois travaillent 7.7 heures par jour en moyenne, pour 47.7 patients vus par jour, avec une consultation qui dure en moyenne 9.9 minutes. Les médecins français travaillent près de 10 heures par jour, voient 29.3 patients en moyenne, avec une durée de consultation de 18minutes environ. Plus de la moitié des médecins hongrois ont un exercice particulier, principalement la médecine du travail, alors que c’est le cas pour moins d’un tiers des médecins français. Les médecins hongrois font moins de suivi de de la femme ou de l’enfant que les français, et ne font aucun acte de gynécologie au cabinet (pose de stérilet, frottis cervico-utérin, retrait d’implant contraceptif sous cutané). Concernant les actes techniques, à peine 10% des médecins hongrois utilisent le test de diagnostic rapide du streptocoque dans l’angine, contre 72% des français. Mais ils sont 85% à faire des prises de sang au cabinet et 12% peuvent faire des analyses biologiques, contre respectivement 15% et 1% des médecins français. Conclusion : Cette étude permet de voir les différences qui existent entre nos deux systèmes de soins, avec des spécificités d’exercice propres aux médecins généralistes des deux pays. On s’aperçoit également de certaines similitudes. Avec l’étude d’autres pays de l’Union Européenne, dont certaines sont en cours, peut-être qu’une réflexion visant à harmoniser les pratiques de la médecine générale sera possible.

Résumé traduit

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