• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
• Identifiant : 2019LILUM098
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 13/05/2019

Résumé en langue originale

Contexte : Des études sur le vécu du don d’ovocytes chez les donneuses ont déjà été menées à l’étranger, mais bien souvent les donneuses d’ovocytes sont rémunérées, ce qui n’est pas le cas en France. Très peu d’études ont évalué le vécu du don d’ovocytes chez les donneuses non rémunérées. L’objectif principal de notre étude était d’évaluer le pourcentage de donneuses d’ovocytes qui regrettaient leur don à au moins trois ans. Méthode : Il s’agit d’une étude observationnelle, transversale et monocentrique dans laquelle toutes les femmes ayant donné leur ovocytes du 01 janvier 2010 au 31 décembre 2015 au CECOS de Lille ont été contactées par téléphone sur une période de 2 mois de décembre 2018 à février 2019. Sur 118, 72 ont répondu au questionnaire par téléphone (comportant 17 questions) et ont été incluses dans l’étude. Résultats : Aucune femme interrogée ne regrettait d’avoir fait le don d’ovocytes. 89% des anciennes donneuses ont déclaré qu’elles referaient ce don. L’enquête distinguait deux types de donneuses : les donneuses « relationnelles » (58%) et les donneuses « altruistes » (42%) dont certaines réponses diffèrent. 90% des femmes ont parlé de leur don à leur entourage. Parmi elles, 74% se sont senties soutenues par leur entourage et 72% par le conjoint(e). 76% des femmes interrogées repensent parfois au don d’ovocytes qu’elles ont réalisé et 83% ressentent un sentiment d’utilité par rapport à leur don. Enfin, la majorité des donneuses souhaitait conserver la gratuité et l’anonymat du don d’ovocytes. Conclusion : Aucune donneuse d’ovocytes interrogée ne regrettait son don. Les principes du don actuels semblent convenir aux donneuses d’ovocytes.

Résumé traduit

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