Titre original :

Évaluation de l’abord de la sexualité par les médecins de la reproduction en France

Mots-clés en français :
  • AMP
  • sexualité
  • médecins de la reproduction
  • abord

  • Sexualité
  • Procréation médicalement assistée
  • Troubles sexuels
  • Médecins
  • Sexualité
  • Médecine de la reproduction
  • Techniques de reproduction assistée
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Génétique Médicale
  • Identifiant : 2019LILUM097
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 13/05/2019

Résumé en langue originale

Introduction : De nombreuses études ont révélé l’impact négatif de l’AMP sur la vie sexuelle des patients. De nombreux patients sont concernés par cette altération de leur qualité de vie. Il apparait nécessaire d’interroger les patients et de les orienter pour leur apporter une prise en charge de leur santé sexuelle et reproductive. Matériel et méthodes : Au cours de l’étude (quantitative, prospective, multicentrique, de décembre 2018 à février 2019), nous avons contacté tous les secrétariats des centres d’AMP cliniques recensés par l’ABM pour que ces derniers diffusent le questionnaire à leurs différents médecins par mail. Le questionnaire était disponible sur un site internet dédié et il a également été diffusé sur la page d’accueil du site de la Société de Médecine de la Reproduction. Résultats : Nous avons recueilli 171 réponses au questionnaire qui comportait 16 items. Les médecins ayant répondu étaient pour 89% des femmes, l’âge médian était de 34 ans [28-64]. 56% abordent toujours la sexualité au cours de leur première consultation, 30% souvent, 14% parfois. Nous avons établi deux groupes d'étude. Le groupe Abord Régulier (AR) qui comprend les médecins (n= 147) ayant répondu « oui, toujours » et « souvent ». Et le groupe Abord Occasionnel (AO) pour ceux (n=24) ayant répondu « parfois ». Le groupe AR aborde moins souvent la programmation des rapports sexuels que le groupe AO (72% versus 91% respectivement, p=0,029). On trouve des différences significatives entre les deux groupes AR et AO pour la recherche de la fréquence des rapports sexuels (99% versus 83%), les troubles de la pénétration (53% vs 29%) et les troubles du désir (42% vs 21%). 37% et 21% ont un sexologue dans leur centre, 64% et 67% adressent les patients en libéral. Et 9% et 17% ne savent pas à qui ni où les adresser. 93% et 75% des groupes AR et AO pensent qu’un sexologue en AMP serait utile dans leur centre. Conclusion : Cette étude met en exergue le manque d’intérêt et de moyens humains pour la prise en charge sexologique des patients. Nos résultats peuvent inciter les médecins de la reproduction à améliorer la prise en charge de la santé sexuelle et reproductive des patients, pour permettre aux couples conjugaux de s’épanouir au mieux en couples parentaux.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Martin, Carine

AUTEUR

  • Langlade, Pauline
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