Titre original :

La spironolactone en relais de l’acétate de cyprotérone dans le traitement de l’hyperandrogénie féminine : étude préliminaire chez 37 patientes

Mots-clés en français :
  • Hyperandrogénie
  • SOPMK
  • acétate de cyprotérone
  • spironolactone

  • Hyperandrogénie
  • Acétate de cyprotérone
  • Spironolactone
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Hyperandrogénie
  • Acétate de cyprotérone
  • Spironolactone
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Génétique Médicale
  • Identifiant : 2019LILUM102
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 14/05/2019

Résumé en langue originale

CONTEXTE - L’hyperandrogénie (HA) est un motif fréquent de consultation en gynécologie endocrinienne. Elle se définit par l’ensemble des symptômes dû à une production excessive d’androgènes. Les principales manifestations de l’HA sont l’hirsutisme, l’acné et l’alopécie androgénique. L’acétate de cyprotérone (ACP) est actuellement le traitement anti-androgénique de première intention. Cependant, ce traitement étant controversé, la spironolactone (SLA) pourrait être une alternative efficace en relais de l’ACP dans le traitement de l’HA féminine. METHODE - Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique menée entre décembre 2002 et janvier 2018 dans le service de Gynécologie Endocrinienne de l’Hôpital Jeanne de Flandres au CHU de Lille. Les patientes présentant une HA clinique et ayant bénéficié d’un traitement par ACP puis par SLA ont été incluses. Au total, 37 patientes ont bénéficié d’une évaluation clinico-biologique avant traitement, puis sous ACP et sous SLA. RESULTATS - Sur le plan clinique, la grande majorité des patientes était satisfaite du relais pas la SLA et n’a observé aucune différence entre les deux traitements. Sur le plan biologique, les taux de testostérone et de delta-4 androstènedione étaient significativement diminués sous ACP (p = 0,005 et p = 0,008) et sous SLA (p = 0,006 et p = 0,005) comparativement à l’absence de traitement. Il n’a pas été retrouvé de différences significatives lorsque l’on compare les taux sous ACP et sous SLA (p = 0,674 et p = 0,893). Aucune différence significative n’a été mise en évidence pour les taux plasmatiques des autres androgènes ainsi que pour la FSH, la LH et l’AMH. 87,5 % des patientes étaient indemnes d’effets secondaires et seulement deux patientes ont mentionné des troubles du cycle menstruel. Aucun effet secondaire grave n’a été détecté. CONCLUSION - Les données recueillies montrent une efficacité clinique de la SLA en relais de l’ACP dans le traitement de l’HA. De plus, sur le plan biologique, les taux de testostérone et de delta-4 androstènedione sont significativement diminués sous SLA par rapport à l’absence de traitement et comparables à ceux obtenus lors du traitement par ACP. Cet anti-androgène apparait donc comme une alternative efficace et bien tolérée, en relais de l’ACP chez des patientes présentant une HA. Dans tous les cas, l’association de mesures hygiéno-diététiques et cosmétiques à la prise en charge thérapeutique est nécessaire pour en améliorer les manifestations cliniques.

Résumé traduit

...

  • Directeur(s) de thèse : Catteau-Jonard, Sophie

AUTEUR

  • Broux, Estelle
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre