Titre original :

Réinsertion arthroscopique des lésions capsulo-labrales versus immobilisation après primo-luxation gléno-humérale antérieure chez les patients de moins de 25 ans : étude prospective et randomisée

Mots-clés en français :
  • épaule
  • première luxation
  • Bankart
  • réinsertion arthroscopique

  • Articulation scapulo-humérale
  • Arthroscopie
  • Lésions de Bankart
  • Articulation glénohumérale
  • Luxation de l'épaule
  • Arthroscopie
  • Jeune adulte
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie générale
  • Identifiant : 2019LILUM094
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 10/05/2019

Résumé en langue originale

Contexte : Le traitement orthopédique après une première luxation gléno-humérale antérieure (LGHA) est associé à un taux de récidive élevé chez les patients jeunes. L’objectif principal était de comparer la réinsertion capsulo-labrale arthroscopique d’emblée et le traitement orthopédique sur l’instabilité à 2 ans d’une première LGHA chez des patients de moins de 25 ans. Méthode : Une étude prospective randomisée a été menée sur des patients âgés de 18 à 25 ans ayant une première LGHA. Le premier groupe bénéficiait d’une réinsertion capsulo-labrale arthroscopique réalisée dans les 15 jours post-traumatiques, le deuxième groupe était traité orthopédiquement. Les patients des deux groupes étaient immobilisés en rotation interne pendant 3 semaines et suivaient le même protocole de rééducation. Une radiographie et un scanner étaient réalisés à l’inclusion après réduction. Les patients étaient suivis cliniquement à 3, 6, 12 et 24 mois. Le critère de jugement principal était la survenue d’une instabilité récurrente définie comme une récidive avec réduction par une tierce personne, une subluxation ou une appréhension à la manoeuvre de l’armer. Les critères de jugement secondaires étaient les scores fonctionnels (Quick-DASH, Walch- Duplay, WOSI), les mobilités articulaires et la reprise du sport. Résultats : 40 patients étaient inclus (20 dans le groupe chirurgical et 20 dans le groupe immobilisation). L’âge moyen était de 21 +/- 1,8 ans avec 33 hommes (82,5%) et 7 femmes (17,5%). Les patients du groupe chirurgical étaient opérés à un délai moyen de 4,3 +/- 2,4 jours. Dans le groupe chirurgical, l’instabilité́ à 2 ans était significativement moins importante que dans le groupe immobilisation (2 (10%) contre 14 (70%) ; p=0.0001). Moins de patients avaient présenté de récidive (0 contre 6 (30%)), de subluxation (2 (10%) contre 13 (65%) ; p=0.003), et d’appréhension à l’armer (1 (5%) contre 11 (58%) ; p=0.0005). Les scores fonctionnels Quick-DASH (6,5 contre 11,2 points), Walch- Duplay (88,4 contre 70,3 points ; p=0.007) et WOSI (11,5 contre 17,7 points ; p=0.035) étaient meilleurs dans le groupe chirurgical à 2 ans. 95% avaient repris le sport à 2 ans dans le groupe chirurgical contre 68% dans le groupe immobilisation. Aucune complication per ou post-opératoire n’était relevée. Il n’existait pas de différence significative sur les mobilités articulaires. Conclusion : Après une première LGHA chez le patient jeune, la réinsertion capsulo-labrale arthroscopique diminuait l’instabilité récurrente à 2 ans et offrait une meilleure récupération fonctionnelle que le traitement orthopédique.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Pougès, Cécile

AUTEUR

  • Hardy, Alexandre
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